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Un ancien élève joue "1600, la bataille de Nieuwpoort" : un début prometteur pour une série historique.

Il a été annoncé aujourd'hui que la tradition de Gijsbrecht ravivée depuis cinq ans Nouvel arrêt en raison de l'absence de subvention. C'est dommage, bien sûr, mais il n'est pas nécessaire de pleurer si fort la fin de cette coutume amstellodamoise, qui existe depuis 1638. Après tout, la pièce est totalement injouable, historiquement à côté de la plaque et, somme toute, une représentation plutôt prétentieuse de l'histoire d'Amsterdam, qui, à l'époque, a été comparée par le poète officiel Joost van den Vondel à la Troie historique d'Homère, ou plutôt de Virgile, qui était l'auteur de l'ouvrage. Vision romaine sur le Original grec a écrit.

Les Pays-Bas et les drames historiques : nous n'avons guère de tradition en la matière. Il est d'autant plus agréable que la compagnie Aluin, basée à Utrecht, se lance dans ce genre. La compagnie, qui s'adresse souvent spécifiquement à un public d'adolescents avec ses productions, commence d'emblée par le plus historique des faits historiques : la guerre de Sécession. Bataille de Nieuport (1600).

L'écrivain Erik Snel appartient à l'une des dernières générations à avoir grandi avec l'enseignement de l'année, et donc pour lui, comme pour beaucoup de Néerlandais, "1600, bataille de Nieuwpoort" est une phrase courante. Je ne peux pas vérifier si l'enseignement de l'histoire est encore aussi simpliste que dans sa jeunesse. Il suffit de dire que nos connaissances ne vont souvent pas au-delà de cette année et de ce fait. Quelle bataille, contre qui, pourquoi, comment et dans quel but, voilà des questions auxquelles nous ne connaissons pas la réponse. Quelque chose à propos des Espagnols.

C'est donc une bonne idée de rafraîchir un peu l'histoire, et c'est encore mieux de le faire pour les lycéens d'aujourd'hui, qui pourraient bien bénéficier d'un morceau de l'histoire de l'Union européenne. Histoire nationale.

Cette histoire porte souvent sur des faits dans le domaine de l'éducation. Mais les faits sans visage ne valent rien. Les histoires historiques, en particulier sur scène, sont des histoires de personnes. Shakespeare le savait, pour ne citer qu'une rue secondaire. Vondel l'a oublié, même s'il a intitulé sa pièce Gijsbrecht.

https://youtu.be/Q8Z8S_FLvRQ

L'écrivain Erik Snel en est proche : il veut interpréter et raconter une foule de faits historiques, mais il se rend compte qu'il doit dépeindre l'histoire du peuple pour faire une véritable impression. Et la substance est là : Stadholder Maurice de Nassau et pensionné de l'État Johan van Oldebarneveltles deux personnages centraux de la pièce et de l'histoire de l'Europe. La guerre de quatre-vingts ansforment un merveilleux duo. Ils commencent par être amis, mais un jour cela se termine par la décapitation de Van Oldebarnevelt. C'est une histoire dramatique qui s'étend sur 19 ans, de la bataille de Nieuport à cette décapitation, et c'est trop long pour une pièce d'une heure et demie. C'est pourquoi il s'agira d'une série - si les subventionneurs coopèrent - et vous pourrez alors vous permettre un peu plus de liberté.

Pourtant, il m'a manqué dans le texte - et aussi dans la représentation par ailleurs très joyeuse et bien dirigée - le sous-entendu de ces deux hommes qui ont besoin l'un de l'autre, mais qui sont aussi à la gorge l'un de l'autre. On y fait allusion, mais surtout si l'on veut garder un public plus jeune en haleine, un drame plus personnel serait le bienvenu. Maintenant, le texte et la représentation doivent trop compter sur la technique de narration respectueuse, les trouvailles amusantes et l'enthousiasme du jeu des acteurs. Tout cela est bien présent, mais dès que les choses se taisent un instant, tout se tait également. Il ne reste alors plus rien.

Il faut espérer qu'Alum aura l'occasion de compléter la série. Le scénariste Erik Snel pourra alors relever le gant que je lui lance : subordonner cette histoire patriotique à l'histoire de ces deux hommes. Les Grecs classiques l'ont fait, Shakespeare l'a fait. Il n'y a rien de mal à cela, à se tenir sur les épaules des géants.

Tant qu'il ne fait pas Gijsbrecht.

Vu : 1600, Battle of Nieuwpoort par Theatre Group Alum. Plus d'infos.

 

Wijbrand Schaap

Journaliste culturel depuis 1996. A travaillé comme critique de théâtre, chroniqueur et reporter pour Algemeen Dagblad, Utrechts Nieuwsblad, Rotterdams Dagblad, Parool et des journaux régionaux par l'intermédiaire d'Associated Press Services. Interviews pour TheaterMaker, Theatererkrant Magazine, Ons Erfdeel, Boekman. Auteur de podcasts, il aime expérimenter les nouveaux médias. Culture Press est l'enfant que j'ai mis au monde en 2009. Partenaire de vie de Suzanne Brink Colocataire d'Edje, Fonzie et Rufus. Cherche et trouve-moi sur Mastodon.Voir les messages de l'auteur

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