"La proposition du cabinet de créer un espace juridique pour des subventions culturelles à plus long terme est une bonne chose pour le pouvoir d'innovation du secteur. Elle laisse plus de place à l'innovation et permet ainsi à la culture d'être plus présente et plus accessible à tous". C'est ce qu'a fait savoir aujourd'hui la présidente du Conseil de la culture, Kristel Baele, en réponse au projet du cabinet d'allonger la durée des subventions culturelles de quatre à huit ans maximum.

"Nous accueillons très favorablement la proposition du Cabinet d'étendre la durée de l'autorisation à un maximum de huit ans. Entre autres, dans notre avis de commande Accès à la culture nous avons plaidé en ce sens", a déclaré Kristel Baele, présidente du conseil.
Elle souligne que la proposition entraîne une forte réduction de la charge administrative pour les institutions subventionnées ainsi que pour les autorités publiques. Une sécurité financière plus longue rend également les institutions plus intéressantes en tant que partenaires pour le financement privé.
"Cette plus grande certitude laisse plus de place à l'innovation artistique et à l'audace d'expérimenter, par exemple en créant des histoires pour de nouveaux publics", prédit-elle. "Les talents artistiques s'épanouiront davantage en conséquence et attireront un public plus large.
Kristel Baele comprend que certains se demandent si un cycle de financement maximal plus long ne risque pas de freiner l'innovation. "Seulement, notre analyse montre à plusieurs reprises qu'une plus grande certitude en matière de financement stimule en fait l'innovation. Les gens osent prendre plus de risques artistiques et programmer pour de nouveaux publics. De cette manière, il y a un meilleur équilibre entre l'innovation et le renforcement de l'existant", explique-t-elle.

La prolongation ne me semble pas être une solution. Maintenant, après huit ans, tout le monde va travailler comme un fou pour rester ou entrer. L'entrée deviendra encore plus difficile et plus d'argent sera dépensé pour les consultants.
Je suis en faveur d'une augmentation et d'une diminution progressives des subventions et d'un calendrier d'attribution étalé sur plusieurs années (comme pour l'adhésion et la retraite des membres de la RVT).