Rivière Curlew Photo : Bertrand Stofleth
Pour chaque journaliste indépendant aux Pays-Bas, il y a environ 15 responsables de l'information. Il est donc évident que ces porte-parole déterminent en grande partie l'image véhiculée par les médias. Serait-ce la raison pour laquelle les journaux et les programmes télévisés du monde entier Festival de Hollande les annonces sont beaucoup plus nombreuses que les post-annonces critiques ?
Un coup d'œil aux journaux de la semaine dernière révèle que l'Ode à Oum Koulthoum d'Amal Maher et le Bridge Project de Sam Mendes étaient attendus avec une certaine excitation. Par la suite, tout le monde a été agréablement surpris par l'ouverture musicale inhabituelle de la beauté égyptienne Maher, et les critiques de As You Like It de Mendes ont été tièdes, voire critiques. Dans le Volkskrant La critique Karin Veraart qualifie la performance de "soignée". Mercredi-La critique Hanny Alkema (lecture réservée aux abonnés) a lutté contre le sommeil pendant une soirée, et n'a été retenue que par la langue de Shakespeare. A propos de La TempêtePour ce qui est de l'exposition "L'homme de la rue", dernier volet du diptyque de Mendez, les critiques ne paraîtront pas avant la semaine prochaine. Dans les journaux à ce moment-là, ici un commentaire peut déjà être lu.
Keeping Still d'Anna Teresa de Keersemaeker a également suscité des réactions critiques. Outre la note critique de notre collaborateur Maarten Baanders Par exemple, Francine van der Wiel, examinatrice du CNR, s'est montrée très stricte :
L'œuvre de 2007 est minimaliste d'une manière qui exige beaucoup de patience de la part du spectateur. Sans cette attention, il ne reste que peu de choses à voir. Keeping Still n'a laissé que quelques belles images. De Keersmaeker laisse le public assis dans le noir pendant un long moment, à l'écoute de ses pas. Avec une lenteur angoissante, son corps émerge du brouillard créé par l'artiste visuelle Ann Veronica Janssens dans la Transformatorhuis sur le site de la Westergasfabriek d'Amsterdam.
La critique du Volkskrant, Mirjam van der Linden, manque surtout de suspense :
Voilà quelqu'un qui veut partager avec nous ce qui la touche, d'une manière presque privée. Cette pudeur se retrouve dans sa danse. Ses tours, ses bonds et ses sauts sont indubitablement les siens, mais c'est comme si elle dansait la mémoire de ces mouvements. C'est beau parce que vulnérable, mais aussi distant et du même niveau de tension. C'est le grand défaut de Keeping Still - part I : tout est d'une même poésie douce, avec peu de contraste et donc peu de surprise. Même la voix de Ferrier, dramatique et presque grandiloquente dans cette stérilité, qui finit par jaillir de la bande, est rapidement réduite au silence.
Rivière Curlewle remake de la première mondiale en 1964 du drame musical du destin de Benjamin Britten, a suscité de nombreuses réactions. Sur Twitter, Marjet van Zuijlen, entre autres, a poussé des soupirs en constatant que le festival avait démarré sur les chapeaux de roues, tout comme l'eau de la rivière Curlew :
MarjetvZuijlen Festival de Hollande : début en fanfare. Alma Maher a été inoubliable et Courlis Le fleuve impressionnant. Ce soir Anne Teresa de Keersmaeker.
Au NRC Handelsblad le nidoir de la critique d'opéra Kasper Jansen décrit la pièce et réserve un bel adjectif à Michael Slattery :
Le destin du garçon est associé à la souffrance et à la mort du Christ. Les moines reçoivent les stigmates avec de la peinture rouge. Le visage de la mère - rôle phénoménal interprété par le ténor américain Michael Slattery - est également peint en rouge : sa folie est un stigmate.
Dans le Volkskrant, Bela Luttmer est encore plus enthousiaste, si possible, en ce qui concerne le journal :
C'est précisément dans ce contexte que la souffrance de Madwoman, l'être humain vulnérable, prend un relief magnifique. Comme les autres personnages, un pèlerin se transforme en mère errante. Une perruque aux longs cheveux noirs, une robe et un pot de peinture rouge pour le visage suffisent. Le ténor américain Michael Slattery laisse magnifiquement transparaître la douleur de la folle dans ses lignes vocales richement ornées. Les rôles du Passeur (William Dazeley) et du Voyageur (Ivan Ludlow) sont également impressionnants.
Dans la composition, c'est le chant grégorien qui a le dernier mot conciliant, mais Olivier Py intègre également la critique de l'église dans sa mise en scène. La croix en tête de la procession revient comme une rame pour traverser la rivière Curlew, mais aussi comme un poignard qui menace la vie du garçon. L'esprit du garçon bénit la mère sur un ton fragile et la délivre de sa folie. La fragilité de la voix d'enfant de Grégoire Boinay donne au final une puissance théâtrale presque douloureuse.
La plupart des journaux terminent la semaine par un aperçu. Dans le cas présent, il s'agit du opéra Un cœur de chien. Cette adaptation du roman de Boulgakov par le compositeur d'opéra Alexander Raskatov. Nous sommes curieux de voir le résultat. Ceux qui souhaitent également figurer dans cette rubrique et sur le flux twitter ci-contre sont priés d'envoyer leur tweet équipé de hashtag #hf10 et peut-être aussi le titre de l'émission.
J'ai vu La Tempête dimanche après-midi. Interprétation magique de Prospero dans la Tempête, avec une image, un son et un décor qui continuent de fonctionner longtemps après. Les talibans se sont également bien débrouillés. J'ai beaucoup apprécié !
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