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La pièce "About Animals" d'Elfriede Jelinek est si impitoyable et désastreuse que tu souhaites t'en sortir #tf2010

'L'enculage est payant'. 'Est-ce qu'ils font aussi des pipes sans préservatif?' 'Celle-là m'a sucé une fois et elle a eu la nausée toute la nuit. Le matin, elle a vomi dans mon lit. Continuellement, ils font des danses suggestives et regardent constamment dans la pièce, avec des sourires fixes qui se situent entre l'amusement et la sournoiserie. Les six acteurs de À propos des animaux sont stimulants et implacables. La mise en scène de Susanne Kennedy de la pièce du prix Nobel Elfriede Jelinek est d'une noirceur sans précédent et arrive comme un coup de poing dans le ventre.

Jelinek's a écrit un texte sur les prostituées et leurs clients, en partie basé sur des bandes d'écoute d'une agence d'escortes autrichienne, dans lequel les hommes parlent des femmes comme s'il s'agissait d'animaux, ou plus précisément, comme les fermiers parlent de leur bétail. Dans sa mise en scène, Kennedy accorde une grande importance au regard du spectateur. 'La femme est regardée et est toujours un objet, l'homme regarde et est le sujet. Regarder n'est pas innocent,' Elle a déclaré dans une interview. Les trois hommes, vêtus d'immondes costumes de spectacle bleu clair, parlent par-dessus les femmes ; ces dernières, dans des robes sur lesquelles peu d'emphase subtile est mise sur leurs tétons et leur entrejambe, parlent obligeamment après eux. Ils nous regardent d'un air de défi, nous rendant complices de cette situation humiliante.

Maar nog vernederender is de situatie van de oudere vrouw, gespeeld door Antoinette Jelgersma. Ze doet mee met het spel van kijken en bekeken worden, maar de mannen hebben geen interesse in haar. Ze heeft een afgeschreven lichaam en is daarmee tot niets gereduceerd. Ze is ‘een voorwerp dat zich voor het gebruik verstopt door er naar te verlangen’. Af en toe valt ze in iets als excorsisme; de tientallen televisies in het decor gaan storen, en met grove stemvervorming raaskalt ze een soort porno-gebed.

Aangenaam toneel is het niet, maar confronterend en indringend wel. En het roept de vraag op of Kennedy helemaal meegaat in Jelinek’s pessimisme over de mogelijkheid om aan de mannelijke blik te ontsnappen.

Gelukkig is TF met zorg samengesteld en krijgt een voorstelling als À propos des animaux reliëf door de weerspiegeling met andere voorstellingen op het festival. Bijvoorbeeld met Underground, een andere Jelinek-tekst, die door Johan Simons met minder brille, maar met wat meer relativering werd geregisseerd. Of met Hannah & Martin, waarin afgelopen weekend de filosofie van Heidegger, waar Jelinek fervent uit put, door Lineke Rijxman-als-Hannah Arendt min of meer bij het grofvuil werd gezet.

Maar de meest in het oogspringende vergelijking is natuurlijk die met Elf Minuten van regisseur Ola Mafalaani, dat minder abstract maar even expliciet over prostitutie gaat. Mafaalani ziet prostitutie eenvoudigweg als seks zonder liefde en in de lange laatste scène van Elf Minuten leert de zelfverkozen hoer Anna samen met haar geliefde aftastend en schutterig wat seksuele liefde betekent: een romantisch einde. Jelinek schrijft echter: ‘Houden van is een bepaalde manier van aangewezen zijn op.’

Kennedy’s slot is raadselachtiger. Jelgersma, inmiddels in bruidsjurk, draait het spel om. De mannen zijn er nu voor háár bevrediging, de grijns op hun gezicht blijft onveranderd. De hoeren sterven schuimbekkend. Een ontzaglijk lelijke cover van Life is life speelt. Op de televisieschermen, waar tot dan toe alleen vlezige en besnorde mannengezichten te zien waren, zien we ineens Jelgersma’s gezicht, zonder de rare pruik, vrolijk lachend. Een overwinning voor ongeremde, vrouwelijke seksualiteit? Ik hoop het. In de wereld van duistere hopeloosheid die ze eerder zo overtuigend heeft geschetst, is een uitweg gewenst.

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