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Quelques ratés solides, entrecoupés de beaucoup de beauté indispensable dans la troisième semaine du Holland Festival #hf11.

Photo : Mark Barton

Le Dodo n'a pas chômé, en cette troisième semaine du Holland Festival. Heureusement, encore une fois avec un mélange passionnant de beau, de bizarre et d'extraordinaire. Comme il se doit, en fait. Ce qui rend le Holland Festival particulièrement excitant, c'est que des extrêmes comme ceux-là peuvent parfois se produire au sein d'un même programme, comme avec le Ballet national néerlandais, ou même au sein d'une même représentation, comme avec The Russians de Toneelgroep Amsterdam.

Le programme autour de Robert WyattLe concert, qui a eu lieu mardi au Muziekgebouw aan het IJ, était spécial à bien des égards. La mise en place, avec la voix du légendaire chanteur de Soft Machine uniquement sur bande, et l'accompagnement en direct par les musiciens très professionnels de l'Orchestre National de Jazz français, était spéciale. La musique était parfois hallucinante, mais l'ensemble était un peu détaché. Nous avons trouvé une belle histoire dans le public : un père voit son fils nommé dernièrement d'après Robbert Wyatt. Voir à partir de la minute 3 dans la vidéo.

La rencontre entre Sacha Walz, chef de file de la danse moderne, et Wolfgang Rihm, chouchou de la musique moderne, a donné lieu à de belles parties, mais l'ensemble n'a pas apporté de valeur ajoutée, nous avons observé. Le spectacle a donc surtout soulevé des questions. Et cela, à son tour, est en fait magnifique. Parfois .

Russians n'était pas encore terminé jeudi, et ce n'est pas du tout surprenant. Ivo van Hove, directeur du Toneelgoep Amsterdam et initiateur de ce mégaprojet, nous a appris que ses spectacles ne prennent souvent vraiment forme que dans les derniers jours précédant la première. Ce que nous avons vu jeudi était un diamant brut qui avait encore besoin de beaucoup de polissage. Ce soir-là, la représentation a également duré bien au-delà de midi. Vendredi, nous avons appris que la pièce dans laquelle Tom Lanoye fusionne Platonov et Ivanov de Tchekhov avait été raccourcie d'une heure, et samedi d'une demi-heure. Cela ne fait qu'ajouter à la qualité. Un avantage supplémentaire est que le spectateur de province peut encore prendre un train.

Vendredi, Lonneke Regter et Henri Drost, membres de notre équipe musicale, ont vécu de grandes expériences au Muziekgebouw aan 't IJ et au Concertgebouw, respectivement. Lonneke Regter a vu un spectacle attrayant avec quelques fausses notes des Irrépressibles, Drost pouvait se perdre dans l'œuvre de Thomas Ades, qui était en terrain connu, mais ce n'était pas pour gâcher le plaisir. Au contraire.

Le critique de théâtre Robbert van Heuven s'est moins bien entendu avec The Select. Leur représentation sur scène du Soleil se lève aussi d'Hemingway était trop bien élevé, selon Van HeuvenIl s'agit là d'une question d'ordre général, trop américaine, qui contredit la force qui se dégageait des précédents spectacles littéraires de cette compagnie frappante.

Nos critiques de danse Maarten Baanders et Fransien van der Putt n'ont pas non plus apprécié le double programme du Ballet national. La chorégraphie de Sidi Larbi Cherkaoui, que beaucoup attendaient avec impatience, était trop vide, selon nos critiques, tout comme la pièce hyperesthésique de David Dawson dansée après l'entracte. Donc, dans l'ensemble, au théâtre musical, ce n'est pas une soirée agréable..

Dimanche, c'était pourtant très agréable. Non seulement nous avons appris sur Twitter que les choses s'étaient bien passées avec The Russians de Toneelgroep Amsterdam, mais nous avons nous-mêmes été ravis de la première néerlandaise de l'opéra Cricket Recovers de Richard Ayres, basé sur l'œuvre de Toon Tellegen.

Nous pouvons donc une fois de plus faire le bilan d'une semaine du Holland Festival qui s'est déroulée comme il se doit : quelques ratés solides, entrecoupés de beaucoup de beauté indispensable.

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