À la fin du mois d'août, les chiffres sont tombés. Et quels chiffres ! En raison de l'accumulation des coupes sombres opérées par le gouvernement, les provinces et les municipalités, de l'abolition de la loi sur le travail et le revenu des artistes et de la carte culturelle, qui ont connu un grand succès, ainsi que de l'augmentation de la TVA sur les arts, le secteur culturel néerlandais allait manquer d'un milliard d'euros de recettes. Berenschot a rassemblé ces données dans une étude de source réalisée gratuitement et le secteur des arts déjà abruti était en colère.
L'opposition a demandé Halbe Zijlstra pour une réponse, et il y en a eu une le vendredi 23 septembre. En résumé, Zijlstra ne prend pas l'étude au sérieux parce qu'elle a été commandée par un groupe d'intérêt (Kunsten '92). Il déclare ensuite qu'il existe au moins deux autres études qui montrent que ce n'est peut-être pas si mal. Il se réfère ainsi à l'étude 'Donner aux Pays-Bas' qui est publié tous les deux ans par le Université libre est faite, et sur les conclusions très prudentes du cabinet d'études DSP sur les réductions des dépenses des collectivités locales. Selon la première étude, les dons à la culture sont passés de 8 à 10 % du total des dons entre 2007 et 2009. Soit dit en passant, un détail important est que les chercheurs de VU concluent que la volonté générale de donner des Néerlandais est tristement faible. Et c'est à l'église que l'on donne le plus, et de loin. Les entreprises ne donnent que pour le sport. Les arts doivent compter sur les héritages.
Passages passés sous silence par le secrétaire d'État, car il ne cesse également de se référer au rapport "Culture in focus". dont nous avons parlé plus haut Que le secrétaire d'État extrêmement créatif avec la vérité a été traitée.
À partir des premières conclusions de DSP, Halbe Zijlstra pense avoir fait preuve de la même créativité en établissant que les coupures aux communes sont bien inférieures aux 25% calculées par Berenschot. Le passage de la lettre de Zijlstra à ce sujet est intéressant :
"Le rapport montre que pour la majorité des communes (55%), l'ampleur des coupes sur la période 2013-2016 n'est pas encore connue. Parmi les communes où elle est connue, 4% ne feront aucune coupe, 27% des communes pensent qu'elles feront moins de 10% de coupes. Plus de 7% des municipalités pensent qu'elles effectueront entre 10 et 20% de coupes et 7% des municipalités pensent qu'elles effectueront plus de 20% de coupes."
On ne peut rien conclure non plus de ces chiffres, si ce n'est que les communes, pour la plupart, ne savaient pas du tout où elles en étaient en février 2011 (elles le savent depuis... Le jour du prince passe). D'ailleurs, la célébrité du PVV connaissait Martin Bosma en février dernier, pour citer quelques municipalités dans lesquelles les coupes dans le domaine de la culture sont allées bien au-delà de ce que le cabinet a proposé.
Pour finir : comme avant VVD Bart @deliefde, porte-parole de gaming tax, a déjà fait référence à d'autres chiffres et études mais n'a pas réussi à les produire, son collègue de parti Zijlstra suit sa propre voie avec des études et des chiffres. Les résumés du rapport très solide Atlas des municipalités qu'il ne mentionne pas, probablement parce que ses conclusions sont beaucoup plus sérieuses que celles de Berenschot.
Tout ce qui reste, c'est que Zijlstra gardera un œil sur les conséquences de la crise économique, et qu'il attend en outre beaucoup de la loi sur les dons, qui doit rapporter les 200 millions que le cabinet a maintenant prélevés sur le secteur. Dans la lettre, il ne mentionne d'ailleurs pas l'annonce faite dans la note sur les millions que le cabinet va déjà examiner les conséquences de l'augmentation de la TVA sur les arts.
À suivre - bien sûr
La lettre : politique-reaction-report-berenschot-inzake-dropping-turnovers-from