Une toute nouvelle infrastructure de base pour le secteur artistique a été mise en place depuis 2009, qui aurait dû être évaluée maintenant. Il serait alors apparu clairement que l'intervention révolutionnaire et très controversée de Ronald Plasterk, ministre de la culture du gouvernement précédent, avait été couronnée de succès : les chiffres de fréquentation artistique avaient augmenté, les institutions fonctionnaient de manière beaucoup plus entrepreneuriale, les objectifs en matière de sensibilisation et d'éducation étaient clairs et tout le monde aurait su à quoi s'en tenir.
Comme on le sait, Halbe Zijlstra, nommé gestionnaire du changement par le cabinet Rutte pour mettre fin à des passe-temps de gauche comme l'innovation et la recherche artistiques et plus généralement : les subventions pour les arts, n'a pas attendu l'évaluation de cette infrastructure de base qui vient d'être introduite. Le cabinet a décidé de couper 200 millions, en supprimant les avantages de la TVA pour l'art, tout en conservant ceux pour le sport et le divertissement, en abolissant le régime favorable et très lucratif WWIK pour les caisses et en jetant à la poubelle la carte culture pour les jeunes, qui a également connu un grand succès.
Équilibre : selon les estimations du ministère, 3 000 des 17 000 ETP disparaîtront, ce qui représente au moins 5 000 emplois, car la plupart des institutions liées aux arts... travailler avec des travailleurs à temps partiel, en raison des coûts. Zijlstra a expliqué à Pauw et à Witteman comment il s'y prend : à Rotterdam et à La Haye, par exemple, il restera deux orchestres classiques qui se produiront ensemble pour la moitié du prix d'un seul orchestre. Ce sont donc des musiciens d'orchestre congédiés, des honoraires de freelance réduits et une seule location de salle. L'avantage est gagné sur le personnel, qui n'a nulle part où travailler, car les institutions d'éducation artistique ont déjà été supprimées en raison des réductions forcées des gouvernements locaux et régionaux.
Nous avons mis en ligne le débat entre Zijlstra et Ann Demeester, tel qu'il s'est déroulé lors de l'émission de pauw et Witteman du 15 février 2012.
Et puis il y a autre chose. Nous sommes actuellement en train de faire des recherches sur le les conditions dans les Pays-Bas orientauxL'Orchestre symphonique des Pays-Bas, qui ne veut collaborer avec personne sauf avec le Combattimento d'Amsterdam, a porté un coup à la Nationale Reisopera, la compagnie d'opéra itinérante qui fait la fierté des Pays-Bas orientaux. L'Orchestre symphonique des Pays-Bas, qui ne veut collaborer avec personne d'autre que le Combattimento d'Amsterdam, a porté un coup à la Nationale Reisopera, compagnie d'opéra itinérante qui fait la fierté des Pays-Bas orientaux. Le passage ci-dessous de la demande de conseil de Zijlstra au Conseil de la Culture, semble lui ouvrir la voie, car en matière de relations entre l'opéra et l'orchestre, la Reisopera est complètement à sec, et le NSO a tous les atouts en main. Même si c'est avec un plan trop idiot pour être décrit.
Et puis, enfin, la situation tragique des institutions de présentation des arts visuels, dont Ann Demeester elle-même dirige une (De Appel à Amsterdam) quatre sont autorisées à passer, mais 14 ont posé leur candidature. Là encore, il s'agit souvent d'institutions innovantes, qui perdront en faveur du patrimoine, la bête noire du partenaire de soutien PVV.
Nous reviendrons plus tard sur la catastrophe dans les arts du spectacle. Plus d'informations encore.
Tu peux lire la demande d'avis ici :
Tu trouveras ci-dessous les réactions à l'émission :