Aller au contenu

Les subventions vont surtout aux riches. Grâce à l'austérité.

Musées néerlandais ne pas payer pour l'art qu'ils présentent. Les câblo-opérateurs s'accrochent l'argent des écrivains dans leurs propres poches. Diffusion de nouvelles plates-formes journalistiques sans permission et sans payer le travail des petits indépendants. Les bibliothèques ferment leurs portes, et sont remplacées par des bibliothèques privées ou des bibliothèques scolaires. Par conséquent, les auteurs de littérature pour adultes et surtout de livres pour enfants n'ont plus de revenus provenant de... droits de prêt et des spectacles. Les artistes peuvent utiliser les maigres revenus qu'ils tirent de l'art ne plus compléter avec quelques heures d'enseignement dans une école d'art. Les écoles de musique ferment et laisse la place à des professeurs privés qui apprendront à ton enfant à jouer de la trompette pour une bouchée de pain.

Vive la subvention

Tout cela se fait avec le consentement et le soutien financier du gouvernement : les musées néerlandais fonctionnent grâce aux subventions gouvernementales. Les câblo-opérateurs ont conclu un pacte avec le radiodiffuseur public, subventionné par le gouvernement, pour revenus d'abonnement au câble ne partagent plus avec les auteurs de programmes télévisés. Le programme de plusieurs millions de dollars financé par les contribuables Fonds d'encouragement à la presse subventionne l'initiative BlendleLes éditeurs en sont les créateurs ont fait pression sur de ne pas donner un centime aux journalistes qui génèrent 70 % de leurs revenus.

"Avec chaque innovation, il y a des victimes, et cette fois-ci, ce sont les écrivains indépendants", selon la NVJ, lorsqu'on lui a posé la question, a été la réponse laconique de la direction du fonds de stimulation lourdement gsubventionné. En vendant leur entreprise, les conseils d'administration de Ziggo et d'UPC attrapent plus de 50 millions de bonus chacun, tandis qu'en 2012, après 25 ans, ils ont cessé de verser quelques millions d'euros par an en argent du câble aux auteurs, qui arrivaient tout juste à joindre les deux bouts.

Le gouvernement donne le ton

Entre-temps, il n'y a plus d'incidents. Lorsqu'un cabinet précédent a réduit de 200 millions d'euros le budget des arts, les artistes qui se plaignaient ont été renvoyés vers les bailleurs de fonds privés et le monde des affaires. Ces parties n'ont pas été en mesure de réparer les dégâts. En effet, il est maintenant clair que le monde des affaires en particulier procède également à des coupes extrêmes dans les dépenses artistiques, au détriment des créateurs. Les galeries des Pays-Bas, qui servent souvent d'intermédiaires pour les achats d'œuvres d'art par les grandes et petites entreprises, sont déficitaires.

Pourtant, tous ces créateurs eux-mêmes semblent continuer à travailler sans relâche. Les journalistes tapent courageusement leurs articles gratuits là où seulement éditeurs qui gagnent beaucoup d'argent. Ainsi, malgré les coupes budgétaires, les Pays-Bas ont toujours de l'art et des journaux. Le signal que le gouvernement a envoyé au pays est clair : vous n'avez pas à payer pour les amateurs et la créativité est un loisir. Cela ne nous dérange pas que d'autres s'enrichissent grâce à elle.

C'est ce qu'on appelle l'esprit d'entreprise.

Pendant ce temps, les entrepreneurs culturels et créatifs des Pays-Bas sont divisés jusqu'à l'os. Ce qui est en jeu, ce sont les jeunes entrepreneurs qui se font berner par les nouveaux riches parce que travailler gratuitement serait bon pour leur réputation. Site web The PostOnline en est un exemple, mais dans le monde musical aussi, les salaires mensuels de 1 500 euros bruts pour des semaines de travail de 7 jours ne sont pas une exception. Ceux qui se plaignent s'attirent les foudres de leurs collègues entrepreneurs : se plaindre, c'est pour les mauviettes. Il suffit de serrer les dents et de persévérer pour qu'un jour, tu puisses toi-même dominer le monde.

Week-end suivant pendant le Holland Festival a créé l'adaptation théâtrale de The Fountainhead à Amsterdam. La tête de la fontaine est hLe livre Par Ayn Rand en 1943 décrit ce problème d'un point de vue néoconservateur. Il n'y a pas de cartes plus.

17 commentaires sur “Les subventions vont surtout aux riches. Grâce à l'austérité."

Les commentaires sont fermés.

Wijbrand Schaap

Journaliste culturel depuis 1996. A travaillé comme critique de théâtre, chroniqueur et reporter pour Algemeen Dagblad, Utrechts Nieuwsblad, Rotterdams Dagblad, Parool et des journaux régionaux par l'intermédiaire d'Associated Press Services. Interviews pour TheaterMaker, Theatererkrant Magazine, Ons Erfdeel, Boekman. Auteur de podcasts, il aime expérimenter les nouveaux médias. Culture Press est l'enfant que j'ai mis au monde en 2009. Partenaire de vie de Suzanne Brink Colocataire d'Edje, Fonzie et Rufus. Cherche et trouve-moi sur Mastodon.Voir les messages de l'auteur

Petites adhésions
175 / 12 mois
Surtout pour les organisations dont le chiffre d'affaires ou la subvention est inférieur à 250 000 par an.
Pas de bannières gênantes
Un bulletin d'information premium
5 abonnements d'essai à la lettre d'information
Tous nos podcasts
Donne ton avis sur nos politiques
Connaître les finances de l'entreprise
Archives exclusives
Publie toi-même des communiqués de presse
Propre compte mastodonte sur notre instance
Adhésion culturelle
360 / Année
Pour les organisations culturelles
Pas de bannières gênantes
Un bulletin d'information premium
10 abonnements d'essai à la lettre d'information
Tous nos podcasts
Participe
Connaître les finances de l'entreprise
Archives exclusives
Publie toi-même des communiqués de presse
Propre compte mastodonte sur notre instance
Collaboration
Adhésion privée
50 / Année
Pour les personnes physiques et les travailleurs indépendants.
Pas de bannières gênantes
Un bulletin d'information premium
Tous nos podcasts
Donne ton avis sur nos politiques
Connaître les finances de l'entreprise
Archives exclusives
Propre compte mastodonte sur notre instance
fr_FRFrançais