Depuis que l'Uitmarkt d'Amsterdam n'est plus géré par l'Uitburo mais par une fondation distincte, les choses sont devenues un peu plus commerciales. La foire aux dépliants et aux fanfares qui s'est transformée en ouverture nationale de la saison culturelle au cours des dernières décennies n'a pas pu faire autrement. Le gouvernement trouve l'art effrayant depuis un certain temps déjà, suspects habituels se retirent en tant que sponsors, et le malaise s'installe.
Le secteur culturel fait l'objet d'une enquête en direct au #uitmarktbd Optimiste quant à son propre avenir. Craint une nouvelle baisse des subventions. pic.twitter.com/kkUCowivkL
- Agence de presse culturelle (@culturalpress) 29 août 2014
C'est bien qu'une banque inattendue s'implique. Pas en tant que sponsor, car il s'agit toujours d'une banque d'État, mais il est tout de même amusant qu'ABN AMRO agisse en tant que partenaire. Ce doit être à cause de ces Un acte brillant de la part de leur meilleur élément.
https://www.youtube.com/watch?v=w2dvJGc8uL8
Avec la banque, les entreprises viennent aussi à Amsterdam. C'est pourquoi l'Uitmarkt s'ouvre avec un verre non pas rempli par le monde de l'art d'Amsterdam, mais par des entrepreneurs d'Amsterdam qui profitent des cocktails gratuits. Car le cocktail d'ouverture de l'Uitmarkt était en fait le cocktail de clôture de l'Uitmarkt Business Day. Une rencontre organisée en collaboration avec The Former Italic Bank entre des gens du monde des affaires et des entrepreneurs culturels. C'était instructif, et nous ne disons pas cela parce que la banque a contribué à rendre notre venue possible.
Enfin.
Des réunions, des speed dates, des séances plénières et des discussions autour d'un verre qui ont suivi, nous avons tiré 12 leçons essentielles.
1 : Écoute KLM
Si tu veux qu'un client paie plus, tu devras aussi lui donner plus de valeur. Assure-toi que ces 20 euros de différence donnent aussi au moins 20 euros d'expérience en plus. Et n'oublie pas que le prix n'a rien à voir avec les coûts que tu engages.
KLM sur #uitmarktbd "Les théâtres ne créent pas de pénurie, en faisant croire au spectateur qu'il paie trop cher." pic.twitter.com/4uynALARO3
- Agence de presse culturelle (@culturalpress) 29 août 2014
2 : N'écoute pas KLM
KLM ne transporte pas de cercueils vides. KLM ne comprend pas qu'une salle de théâtre qui n'est remplie qu'à 30% sera quand même jouée. "Si tu peux voir un an à l'avance qu'un spectacle ne fera pas salle comble, tu le retires du programme", a-t-il déclaré.
3 : Rends-le personnel
Parfois, passer chez l'épicier du coin et lui demander des comptes est beaucoup plus efficace. Cela s'applique à la vente de chaises vides, mais aussi au crowdfunding. Quelqu'un qui donne se sent important. Parce que cette personne est également importante.
4 : Utilise ta réputation
Autant le contact personnel avec le créateur et l'histoire particulière du projet sont les principales raisons pour lesquelles les gens s'engagent dans quelque chose : n'oublie pas que le soutien d'une institution connue ou de quelques entreprises connues est essentiel pour que le crowdfunding réussisse. Nous aimons donner à Calimero, mais nous préférons ne pas donner à Woody Woodpecker.
'Je suis de mœurs légères mais seulement sur le contenu' a dit la dame du musée de la Bible 🙂 . #uitmarktbd
- Meindert Bussink (@MindnoteNL) 29 août 2014
5 : Travailler ensemble par amour, pas par nécessité
Stijn Schoonderwoerd est un spécialiste des fusions par choix. Ces derniers mois, il a dirigé la fusion de la plupart des Volkenkundemuseums des Pays-Bas, à l'exception de celui de Rotterdam. Ce Volkenkundemuseum est désormais un restaurant étoilé à la décoration ethnique. Les autres ont choisi de fusionner. Dans cet état-mariage, un bébé d'amour doit naître. C'est possible. D'après Stijn.
#UITMARKET: un mariage heureux ? @ABNAMROCulture rapproche le secteur de la culture et les entreprises sur #uitmarktbd pic.twitter.com/LNNLRVoyyM
- Salon SSBA (@SSBAsalon) 29 août 2014
6 : invente un titre avant d'écrire
Blogueurs de la jeunesse et de la fraîcheur Réseau de blogueurs se sont promenés en bloguant sur ce qu'ils vivaient. Conseil de grand-père pour les blogs : commence toujours par le titre. Le reste suivra naturellement. On peut nous engager pour des conseils.
Le lancement hier de @Barqoclub et aujourd'hui, huit blogueurs se sont mis en route pour #UitmarktBD pour le jour ouvrable @ABNAMROCulture!
- Réseau des blogueurs (@BloggersNW) 29 août 2014
7 : N'oublie pas ton parrain ou ta marraine
Encore aujourd'hui, de nombreuses demandes de parrainage ressemblent à des demandes de subvention adressées à un gouvernement. Les entreprises sont comme des personnes. Alors que tu n'envoies pas autour de toi un pdf copié. Mais que tu approfondisses la personne qui va te maintenir en vie.
Bonne initiative de la part de @ABNAMROCulture avec #uitmarktbd. Session d'apprentissage avec @JanDriessen @VersteegenJanneke Staarink et Ilona Roolvink
- Sponsorreport (@Sponsorreport) 29 août 2014
8 : Assieds-toi dans ce fauteuil toi-même
Assieds-toi dans le fauteuil du spectateur. Marche avec elle jusqu'à ton bâtiment. Vois comment elle s'informe et ce à quoi elle accorde de l'importance. Cela semble être une vieille nouvelle. Mais ça ne l'est pas, à en juger par l'empressement avec lequel le message a été partagé.
9 : Mienskip
L'apport frison a atterri en silence. L'homme qui (avec Jeffrey Meulman) avait réussi à promouvoir Leeuwarden comme capitale culturelle de l'Europe l'avait fait en soulignant la grande force d'organisation naturelle de la population frisonne. Cela va au-delà de l'esprit communautaire et est plus riche qu'une simple vie associative, nous le savons par expérience.
10 : Fuck the rules
Edwin van Balken est le directeur du DeLaMartheatre. Quand il a commencé, il devait vendre 350 000 places, et il n'allait pas réussir s'il s'inscrivait dans l'offre régulière des théâtres. Là-bas, les spectacles sont réservés sans être vus deux ans à l'avance et il ne pouvait pas prendre ce risque. Il a donc décidé de produire ses propres spectacles. Résultat : il a vendu 500 000 places l'année dernière, grâce notamment à André Hazes, bien sûr. Avantage supplémentaire pour Edwin : il a pu donner une pause à tous ses spectacles. Après tout, les spectateurs ont besoin d'être nourris et abreuvés au bout d'une heure. Quelque chose que les compagnies modernes n'aiment pas faire, selon lui.
DeLaMar pourrait attirer 500 000 visiteurs en s'autoproduisant en dehors du calendrier des théâtres nationaux. #uitmarktbd pic.twitter.com/1Xb75Np4bW
- Agence de presse culturelle (@culturalpress) 29 août 2014
11 : Sauver les arts
Une journée entière consacrée à la vente, au gain d'argent, aux foules, aux salles combles et oh, oui, au développement des talents aussi. Tu en oublierais presque que nous parlons d'art. Alors assure-toi qu'il reste quelques personnes qui osent et veulent prendre des risques. Sinon, tout meurt.
12 : Devenir membre
Nous aimerions continuer à raconter ce qui se passe et ce qui ne se passe pas dans la culture. Récompense-nous. Nous pouvons en faire bon usage. Et les membres finissent par gagner avec. Après tout, nous sommes une coopérative. C'est Mienskip en frison.
Avec l'aimable autorisation de Réseau de blogueurs, Culture ABNAMRO