Meppelgate ! (1) Une actrice parle de Melle Daamen depuis New York : Dieu merci, pas de Meppel !

Qu'est-ce que le bord du canal a contre Drenthe ? Maintenant, c'est au tour de Marieke Heebink. Cela a commencé avec Yvonne Kroonenberg qui, après une visite à Assen, a parlé de "gens simples avec ces têtes classiques de Drenthe, mais avec des yeux sans expression. Je me suis promenée là-bas et j'ai essayé de comprendre ces gens de la même façon que j'essaie de m'immerger dans la vie spirituelle des animaux." Ensuite, Kroonenberg s'est précipitée au Concertgebouw, bien qu'elle ne comprenne apparemment rien à Mahler sans lectures préalables.

Enfin, la Kroonenberg a fait beaucoup de bruit, à juste titre, en se tortillant dans toutes sortes de coins, le point le plus bas étant que son commentaire "Tout le monde se dit aussi humain de nos jours" n'était qu'une plaisanterie.

Rires.

Elle voudra aussi y vendre des livres, pensons-nous immédiatement, et nous lui souhaitons d'y parvenir. Et de murmurer : heureusement que tu n'as parlé que d'Assen, parce qu'il est clair que pour Assen, il faut lire : tout ce qui se trouve en dehors d'une petite partie d'Amsterdam.

Ce qui est beaucoup plus grave, c'est que peu de temps après, Marieke Heebink, l'une de nos meilleures actrices, se sent à nouveau obligée de mettre la province au placard, en faisant à nouveau référence de manière agaçante à l'une de ses villes provinciales pour la Drenthe.

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Parce que Meppel, c'est apparemment mauvais aussi : "C'est parfois difficile, mais regardez : je suis ici en train de jouer trois nuits pour une salle comble à New York et je remercie Dieu de ne pas avoir à aller à Meppel", a déclaré Heebink à De Volkskrant.

Bien sûr, le succès du Toneelgroep Amsterdam à New York est plus que dû à elle, et qui ne préférerait pas aller à New York plutôt qu'à Meppel, si possible aux frais du contribuable ?

Cela semble un peu populiste, oui, provincial même.

Mais tout aussi provinciale est l'imitation irréfléchie de Melle Daamen, membre du Conseil de la culture et directeur du Stadsschouwburg Amsterdam où réside habituellement le Toneelgroep Amsterdam. Car nous savons maintenant que Daamen n'est pas une partisane de la diffusion de la culture. Tout doit être conservé à Amsterdam et transporté par avion si nécessaire.

Et dans le cas de Toneelgroep Amsterdam, laissez-le s'envoler, bien sûr, car tout est mieux que Meppel.

Est-ce que Heebink sait vraiment où se trouve cet endroit ?

Tu peux t'y rendre, en comptant depuis le centre de l'univers Amsterdam, en un peu moins d'une heure. Le résident moyen de New York considérerait que c'est une banlieue tranquille, avec beaucoup de nature environnante et un endroit idéal pour élever tes enfants. Quelque chose pour les super-riches.

Mais les pensées de Marieke Heebink ne vont pas aussi loin, maintenant qu'après un vol d'une heure, de nombreux tracas à la douane et un long trajet en taxi, elle a atterri dans le centre de New York. Elle ne se préoccupe pas non plus du temps qu'il faut pour se rendre ne serait-ce qu'à quelques pâtés de maisons dans la grande pomme, par exemple de l'hôtel au théâtre.

Dieu merci, pas à Meppel.

Wybrich Kaastra, directeur et programmateur de ce théâtre oh combien redouté de Meppel a répondu, tu ne t'y attendrais pas de la part de la province, de façon extrêmement courtoise : http://www.schouwburgogterop.nl/wybrich-blogt