Ce soir, beaucoup de scénaristes ivres dans les rues, et à Leiden, des journalistes âgés très heureux. LiraL'organisation qui doit collecter pour eux l'argent des grands, des riches et des mauvais payeurs a gagné deux fois. Cette ils l'avaient déjà fait, bien sûr, mais les câblo-opérateurs ne voulaient pas se débarrasser de la dorure de leurs yachts de luxe. Ils ont donc ignoré la décision du juge et ont trouvé quelque chose eux-mêmes ce qui était vraiment risible.
Les scénaristes se sont remis en action. D'abord pendant le Festival du film néerlandais. Lundi dernier, ils se sont réunis au Comedy Theatre, où ils ont présenté leur arme secrète : Felix Rottenberg. Et trois jours plus tard, ils vont payer : les habitants des îles Caïmans, les radiodiffuseurs publics. Les producteurs. Tous terrifiés. Ou ont trouvé une alternative raisonnable. Pechtold sera intervenu. Un jour, nous le saurons.
Il ne s'agit encore que d'un accord préliminaire, et il faudra que beaucoup d'eau coule dans le Rhin pour que les écrivains néerlandais soient vraiment heureux. Mais le début est là. Il s'agit maintenant de peaufiner la loi sur les contrats d'auteur, afin que les câblo-opérateurs et les radiodiffuseurs ne volent pas ce qu'ils ont perdu, et que les Pays-Bas deviennent vraiment un pays équitable pour les créateurs.
Car à Leyde aussi, un procès intenté depuis des années par des écrivains contre le Regionaal Archief a finalement été gagné. Désormais, Leyde doit payer pour la mise en ligne gratuite de milliers de pages de journaux rédigées par des journalistes indépendants. C'est peut-être une petite affaire, mais les gens de Blendle devraient y réfléchir à deux fois avant de crier à nouveau qu'ils ne doivent rien payer aux pigistes pour leur republication dans leur fantastique application. (Vraiment !) Axel Springer du tabloïd allemand Bild Zeitung doit être déconcerté. Il doit soudain faire quelque chose de son investissement de trois millions dans Alexander Klöpping.
Pour l'instant, nous sommes tous heureux pour les écrivains.