Nous écrivons le jour 6 de l'IFFR et adoptons un point de vue intermédiaire. Dans le déluge de films, les courts métrages (1 à 60 minutes) retombent toujours un peu dans l'attention. C'est dommage, car il y a beaucoup à découvrir au sein de ce format. Nous listons pour toi .
1 - L'IFFR est le festival qui propose l'une des meilleures programmations de courts métrages. Dans les milieux du cinéma, il est très apprécié pour sa large et bonne sélection. Peu de festivals accordent autant d'attention aux courts métrages.
2 - Avec les courts métrages, tu peux expérimenter. Cela s'applique à la fois au réalisateur et au spectateur. Le réalisateur n'est pas coincé avec une histoire complète qui doit être racontée. Cela donne beaucoup plus de liberté pour jouer avec le support du film et pour faire des jeux de mots visuels. Le spectateur n'a pas à s'engager dans un long film. Au pire, tu dois attendre quelques minutes pour quelque chose que tu aimes ou que tu aimes mieux.
3 - Presque tous les cinéastes commencent par des courts métrages. Tu pourras dire plus tard que tu as assisté au premier film du prochain Scorsese. Il y a beaucoup de cinéastes présents au festival, donc avec un peu de chance, tu pourras aussi dire plus tard que tu as parlé au nouveau Scorsese. Ou que tu lui as posé une question.
4 - Tu peux aussi trouver de nombreux films en ligne, mais rien n'est finalement mieux qu'un visionnage concentré sur un grand écran, sans médias sociaux pour te distraire. Tu regardes aussi différemment lorsqu'il y a un contexte pour les films. Certains films se renforcent ou se commentent les uns les autres. Le tout est souvent plus que la somme de ses parties.
5 - Aujourd'hui, c'est ta dernière chance. Le programme régulier de courts métrages se termine aujourd'hui, bien qu'il y ait encore 2 séances marathon le samedi. Il y a une merveilleuse gare à Rotterdam, alors ne te laisse pas décourager par la distance.