L'aigu problèmes financiers au HET Symfonieorkest étaient des raisons pour Jacques Monasch questions au ministre Bussemaker. Hier, le répond Bussemaker. En résumé : tout cela n'est pas trop grave. Seulement : le ministre donne à la Chambre des chiffres erronés.
Le ministre s'appuie sur les chiffres de La culture en point de mire 2014 et rapporte "Le pourcentage de revenus propres de l'orchestre symphonique de la HET était de 85,8% en 2013. En 2014 également, l'institution semble se situer largement dans la norme des revenus propres, qui est de 21,5%." De bonnes nouvelles donc.
Mais ces chiffres ne s'additionnent pas. Et le ministre aurait pu et dû le savoir. Non seulement il est indiqué dans La culture en point de mire 2014 qu'il s'agit de "chiffres provisoires", mais la Cour des comptes a récemment rappelé au ministère que les chiffres qu'ils contiennent sont une "base de données". fausse image donner.
Et bien que la ministre déclare "Par ailleurs, je suis moi-même l'évolution financière des institutions culturelles dans l'infrastructure de base à travers les chiffres annuels et les quick-scans", elle vient de pas fait. Alors que les chiffres corrects se trouvent nota bene sur le site de HET Symfonieorkest. Les différences sont surprenantes.
Chiffres du ministre :
Subvention structurelle totale : €3,623,471
Recettes de l'audience : 1 789 723 euros
Autres revenus propres : € 1,318,805
Revenu propre dans % : 85.8
Les chiffres réels :
Subvention structurelle totale : €3,623,471
Recettes de l'audience : 906 766 euros
Autres revenus propres : € 356,810
Revenu propre dans % : 34.8
Et ce pourcentage donne une énorme distorsion, parce que si on enlève les autres subventions de... public fonds de 1 266 455 € inclus, le pourcentage de revenus propres chute à 25,8%. Si les chiffres de 2014 sont encore plus mauvais, HET Symfonieorkest chute en réalité. sous la norme de revenu propre.
La facilité avec laquelle Bussemaker conclut "À l'heure actuelle, je n'ai aucune indication que la continuité des institutions culturelles financées par l'État est menacée" est donc carrément étonnante. Reste à savoir si Monasch se contentera de ces réponses de la ministre ou lui demandera des comptes devant la Chambre.