L'orchestre philharmonique d'Arnhem va avoir une nouvelle salle principale. Les questions relatives à l'exploitation ont été négligemment balayées par le conseil municipal d'Arnhem hier soir. La Hollande, qui a le sens de la construction, est donc heureuse. De plus, Arnhem économisera un demi-million par an sur son budget culturel en rendant immédiatement indépendante la nouvelle salle qui doit encore être construite. Un autre dossier de maux de tête est clos. Jusqu'à ce que d'énormes déficits budgétaires apparaissent dans les salles indépendantes, bien sûr, mais c'est un problème pour les futurs administrateurs.
Alors que nous avions déjà écrit que cette nouvelle salle verrait le jour, le conseil municipal d'Arnhem s'est avéré être... indiscipliné. L'échevin responsable Gerrie Elfrink (SP) était sous le feu d'énormes critiques à la mi-mai et ne pouvait produire aucun chiffre d'exploitation malgré de nombreuses demandes. C'est ainsi que tout le monde s'est lancé dans la reprise.
Elfrink n'a toujours pas trouvé de meilleurs chiffres. Mais il a trouvé des écrans de fumée et, surtout, de nombreuses menaces :
"Nous n'investissons pas autant, c'est l'État qui le fait. Mais si nous voulons garder tout cet argent gratuit de l'État à Arnhem, nous devons offrir des opportunités aux institutions subventionnées par l'État. Cette nouvelle salle est nécessaire pour remplir leur mission. L'orchestre philharmonique d'Arnhem a montré qu'il avait besoin de la nouvelle salle pour pouvoir se développer. Nous parlons de l'avenir de la ville culturelle d'Arnhem. Si nous ne construisons pas cette nouvelle salle, nous détruirons beaucoup de choses sur le plan culturel, nous n'obtiendrons plus rien de l'État et de la province."
Ensuite, tu voteras à nouveau contre. Et c'est ainsi qu'Arnhem a succombé à une écrasante majorité à la rhétorique décousue de l'échevin et a décidé d'investir dans des briques.
Incroyable ? Si seulement c'était vrai. Ce n'est que trop reconnaissable.
Ce qui est carrément choquant, c'est que ces mêmes pierres ont ensuite été immédiatement privatisées, sans contribution significative d'aucun parti. Car c'est ainsi qu'une réduction d'un demi-million par an peut être réalisée. Une conversion rapide montre qu'Arnhem a transformé plus de 25 ans de subventions en simples briques d'un simple trait de plume.
À suivre, car le conseil municipal d'Arnhem n'est pas le seul.