Si les administrateurs ne restent pas en place, le conseil de surveillance se disqualifie lui-même. La lecture de la contre-expertise commandée par la province d'Overijssel et réalisée par Berenschot ne permet pas d'autre conclusion. Les millions provinciaux destinés à rendre l'orchestre indépendant des subventions se sont non seulement évaporés, mais présentent un bilan négatif dans tous les domaines. Toutes les estimations étaient trop optimistes, les avertissements ont été ignorés et le plan d'avenir n'est pas non plus réaliste. La reconstruction ici, conséquence ici.
"Si l'orchestre veut entrer dans la nouvelle période de la note de culture et gagner la confiance des partenaires clés, nous constatons qu'il n'y a plus de place pour les ambitions".
Il est littéralement dit.
Ailleurs dans le rapport, nous lisons à nouveau que l'orchestre devrait immédiatement abandonner ses ambitions nationales et internationales pour se concentrer uniquement sur la région. Si c'est encore possible, parce qu'une fusion avec le Netherlands Reisopera ne donnera rien, pas plus qu'une fusion avec le Centre musical d'Enschede, tandis que l'option la plus logique, une fusion avec le Het Gelders Orkest, est politiquement irréalisable : ce rapport paraît juste après que les règles de base du BIS ont été établies.
Il reste principalement des options très douloureuses, les extrêmes étant :
"Variante A5. 0% formation permanente : aucun musicien n'est employé, tout le budget est consacré à l'embauche. C'est ce qu'on appelle un orchestre de projet, également connu sous le nom d'orchestre de carton."
"Variante D. Stop.
Continuer sur la voie actuelle n'est de toute façon pas possible, pas plus que le directeur Harm Mannak ne peut rester : "Les entretiens avec trois membres des conseils de surveillance ont révélé un manque de confiance dans la version actuelle du plan. L'agenda est à nouveau (trop) ambitieux et les leçons du passé proche ne semblent pas avoir été tirées."
Fait remarquable, la HET Symfonieorkest insiste pour l'instant auprès du monde extérieur sur le fait que tout va bien et que le départ du directeur est tout à fait volontaire. En fait, il reste simplement en poste jusqu'à ce qu'un successeur soit trouvé.
Ce qui est encore plus triste, c'est que la province tente de dissimuler ce rapport sous le couvert de l'amour. Le journal Enschede conseiller culturelqui, il y a moins d'un an, a déclaré lors d'une réunion du conseil qu'il n'y avait aucune raison de douter de la faisabilité des projets de l'orchestre symphonique HET, agit comme s'il saignait du nez.
Et que dire de Berenschot et du ministère, qui ont tous deux récemment cité L'Orchestre symphonique comme un exemple pour le secteur ? Sans parler des formes douteuses d'enrichissement personnel, Députés qui se contentent de réponses manifestement incorrectes de la part du ministre en charge, mais qui se réjouissent lorsqu'ils obtiennent une solution grâce au lobbying, les journaux locaux se réveillant seulement maintenant.
Nous reviendrons sur cette question et sur les solutions possibles dans les jours à venir. Le fait est que les musiciens seront les principales victimes, quelle que soit la solution retenue.