J'ai écrit un il y a quelque temps déjà à ce sujet. De tous ces gens qui vivent maintenant à peine d'une subvention minime du Fonds pour les arts de la scène, et qui ont tous fait un travail fan-tas-tique. C'est ce que la directrice Henriëtte Post m'a dit au cours d'une conversation cet hiver. Sur la base de leurs performances, aucune des institutions actuelles ne peut être retirée du système : elles ont parfaitement rempli les conditions requises.
Ainsi, les institutions qui veulent entrer maintenant, dans le nouveau cycle pour 2017 et au-delà, en tant que nouveaux venus, doivent présenter un programme plus que parfait si elles veulent être prises en compte. Sans parler de tous ces créateurs qui étaient également parfaits la dernière fois, mais pour lesquels juste à ce moment-là... malheureusement - il n'y avait plus d'argent. Fais ton choix. C'est un problème de luxe dont aucun comité d'évaluation ne veut être affligé.
Le Fonds, dans la tradition de l'enthousiasme avec lequel il a également essayé de survivre à la dernière période, essaie maintenant de présenter joyeusement les faits : '54 des 217 demandes concernent des subventions pluriannuelles pour des festivals. Pour la subvention pluriannuelle de production, nous avons reçu 68 demandes dans la discipline du théâtre, 45 demandes concernent la musique, 28 demandes proviennent de compagnies de danse et 22 pour le théâtre musical. Tous les sous-budgets sont sursouscrits, le sous-budget pour les festivals même plus de quatre fois.''
C'est une tombola pour les nouveaux venus, et une sacrée attente pour les vétérans. Post : 'On remarque que parmi les "nouveaux candidats", il y a beaucoup d'ensembles, de compagnies et de festivals qui ont reçu un avis positif il y a quatre ans, mais pour lesquels les fonds disponibles à l'époque étaient insuffisants pour honorer leur demande. 35 de ces institutions présentent une nouvelle demande. Heureusement, le nombre d'organisations qui demandent une subvention pluriannuelle pour la première fois est également important, car sans sang neuf, la vie culturelle finira par s'appauvrir. Mais nous ne pouvons donner aucune garantie quant au résultat, la qualité des plans prévaut toujours.''
Il faut donc aussi ajouter du sang neuf. Qui peut être fourni par le massacre des "chanceux" existants. Game of Thrones n'a rien à voir avec cela.