Cet article peut commencer de manière un peu étrange, mais la fin va évoquer des images très différentes :
Lorsque je me retrouve dans la plus petite pièce de ma maison, toutes sortes de choses se déclenchent intérieurement. En effet, outre les jolies cartes d'amis et de famille, il y a des coupures de presse accrochées à la porte, des guides de théâtre, des extraits de journaux et des magazines intelligents qui traînent.
C'est ainsi que je trouve de nouveaux mots dans de vieux journaux. À travers la porte du tableau d'affichage, je me souviens de "mien loand" Drenthe grâce à un entretien du Volkskrant avec Daniël Lohues, donne Job Koelewijn je me donne régulièrement des coups de pied au cul et j'ai de bonnes idéesën (qui seront certainement tous publiés un jour ou l'autre) par, entre autres RektoVerso.
À l'instant même, mes yeux se sont posés sur un concert au théâtre Korzo. Une soirée de musique chypriote. Chypre. Un pays où je pense à un projet Par Merlin Twaalfhoven. Un pays dans lequel je pense à un conflit en sommeil depuis 49 ans. Un pays où je... eh bien... quelle musique est-ce que j'entends ? De la musique folklorique avec des musiciens folkloriques ? Des hommes et des femmes crochus aux voix fragiles, aux yeux minuscules, aux voix étrangement claires et avec du feu dans leurs pantoufles. Parfois oui. En général, non. Et dans ce cas-ci, complètement faux. Bien qu'ils partagent parfois la scène avec leurs aînés : Monsieur Doumani.
Trois musiciens populaires à Chypre. Parce qu'avec leur musique, qui est un mélange de "standards" chypriotes et de leur propre travail, ils font également entendre leur voix politique. Une musique qui vous touche à bien des égards. Une musique à soutenir.
Ce printemps, vous aurez l'occasion de les découvrir en direct au Korzo (La Haye) et au Paradiso (Amsterdam). Peut-être que l'étape Terrain (Rotterdam) soit ajoutée à cette prochaine fois ? Ou bien Rasa (Utrecht) ? Il me semble que l'on n'entend jamais assez les musiciens dont le message sonne bizarrement.
A suivre !