Rétrospectivement, je proclame lundi soir dernier, 15/8, l'ouverture de ma saison culturelle. Viavia, je me suis retrouvée, en bonne compagnie, au Chèvre folle. Un café musical qui aurait tout aussi bien pu se trouver à New York, Paris ou Berlin. Ici, c'est à La Haye : une scène ini-mini dans un bâtiment où l'argent n'est pas dépensé pour des bancs ébréchés de la vieille école, des tables en bois et ainsi de suite. Une bouffée d'air frais pour cette seule raison.
Non falsifié
Cet intérieur est réel. Tout comme les musiciens. Avec un peu d'entassement, il pourrait y avoir trois musiciens sur la scène de la fenêtre. Dans ce cas, il y en avait deux : Owen Hart Jr avec diverses percussions et Yussif Barakat, contrebassiste. Le guitariste Rui Silva se tenait devant la scène.
C'était un bon concert. Des musiciens qui s'accordaient des solos prolongés. Qui se complimentent mutuellement avec des regards approbateurs et des rires. Un jeu subtil, osant se faire tout petit par moments, alternait avec des moments de déchirure, d'éperonnage et de martèlement (surtout avec le batteur). C'est bien que le bassiste ait aussi (littéralement) de la place pour frapper. Ils ont joué principalement leur propre travail. Un travail qui a encore plus de goût !
Toast
Dommage que tous les membres de la Chèvre folle n'aient pas écouté avec attention. Ils "étaient là", y compris les selfies et tout le reste, mais je pense qu'ils ont raté beaucoup de choses. Tout comme le reste de La Haye, qui aime la musique, et le reste du monde.
Désormais, on me trouvera plus souvent au Crazy Goat. Là, trois musiciens ont assuré le coup d'envoi de ma saison culturelle. Le ton est donné et je trinque à beaucoup de belles choses en dehors des lieux et des foules habituelles.
Et bien sûr, j'espère que Silva, Hart et Barakat continueront à me tenir au courant (et à tenir le reste du monde au courant) de leurs parcours musicaux. Après tout, j'aime bien me promener avec eux.
A suivre !