Enfin . La Nation, le théâtre hyperactuelen série Le Théâtre national, pardon, le Théâtre, se présente au pays comme un rafraîchissement par temps de pluie. Le nouveau patron Eric de Vroedt est à la hauteur de sa réputation en livrant une œuvre qui attirera sans aucun doute un nouveau public dans les théâtres. Un public gâté par les détectives danois, Netflix et l'univers de Geenstijl et Dumpert.
The Nation sera une production monstre en sept parties sur tout ce qui ne va pas aux Pays-Bas. Les trois premières parties (plus une septième expérience VR) sont maintenant terminées, et même si certaines choses vacillent, la mission sera couronnée de succès. De Vroedt, avec son partenaire d'écriture habituel Joeri Vos, a acquis de l'expérience sur le circuit des petites annonces. Dix parties 'MightySociety' était peut-être une sorte de série, mais les relations entre elles étaient plus thématiques que narratives. La tâche qu'il se fixe maintenant est plus difficile. Les différentes parties doivent former ensemble une histoire et garder le public collé à son siège pendant toute la durée du film.
Les adeptes de la conspiration
Pour cela, tu as bien sûr besoin d'une intrigue solide. L'élément central est la disparition d'un garçon de 11 ans. Cette disparition met à jour un réseau de connexions, d'intrigues et d'événements qui gagnent en complexité tout au long de la série. Jusqu'à présent, c'est livre de contes L'écriture de séries et les auteurs le font bien. Même si De Vroedt met tellement de choses dans son histoire que de temps en temps, cela devient un peu trop d'une bonne chose. Quiconque lit un peu Le théoricien de la conspiration moyen sur les médias sociaux sait que cela pourrait être bien pire. Jusqu'à la fin, le dénouement, qui, comme pour tous les divertissements axés sur l'intrigue, risque d'entraîner une sorte de déception.
À moins que, plus encore qu'aujourd'hui, De Vroedt ne mette la primauté sur ses personnages, plutôt que sur l'histoire. Après tout, ce sont ces personnages dans lesquels nous nous reconnaissons, que nous détestons ou que nous voulons comprendre. Ces personnages déterminent la différence entre le bagger et Twin Peaks, entre la formule et Mad Men, entre le bâillement et le fait de rester éveillé. Et donc, pour ces personnages, tu n'as pas seulement besoin d'une dramaturgie parfaite qui donne corps à leurs histoires. Vous avez surtout besoin de ces corps eux-mêmes. Des acteurs, en l'occurrence.
L'attrait du pont
Il y a maintenant un certain nombre de très bons acteurs qui se promènent dans The Nation. Des acteurs que nous connaissons depuis Het Nationale Toneel, et qui sont maintenant dans Het Nationale Theater avec des joueurs de MightySociety. Je citerai Bram Coopmans. Et je mentionne Anniek Pheifer. Deux acteurs qui pourraient se transformer en un duo d'allure The Bridge dans cette série, à condition qu'on leur donne un peu plus de matière que maintenant. Pheifer en uniforme de police, c'est déjà pas mal, mais un coup de poing, ça demande plus.
Les connaissances de La Haye, Pieter van der Sman et Antoinette Jelgersma, méritent également d'être mentionnées. Leur portrait d'un couple mal assorti gutmenschen est convaincant, mais peut glisser vers la farce dans un cas. C'est jouer sur la corde raide que de faire ce qu'ils font. Il sera passionnant de voir comment cela évolue dans les épisodes suivants. Il en va de même pour Hein van der Heiden, qui, en tant que prototype de politicien de gauche corruptible, embarrasse sérieusement notre zone de confort. J'aimerais beaucoup accorder au policier imparfait de Mark Rietman un autre rôle surprise dans la suite, qui sera présentée à La Haye à partir du mois d'octobre.
Romana Peace
Mais ce que nous devrions tous retrouver à l'automne, c'est Romana Vrede. Son personnage Mariam, dont le nom de famille est emprunté à l'Elvis Presley malien Boubacar Traoré, est le plus complet de toute la série. Son jeu a changé depuis que je l'ai vue a vu pour la première fois Le jeu en 2002 a gagné en profondeur, mais certainement en force. C'est Romana Peace qui ouvre la voie au reste de cette aventure hyperactuelle. Elle t'intrigue, te fascine et te séduit à chaque épisode.
Donc : si tu rates les premiers épisodes maintenant, ce n'est pas une raison pour ne pas regarder la suite en octobre. D'ici là, l'ensemble sera dirigé par une actrice qui aura inévitablement été récompensée d'ici là. Elle mérite la plus haute récompense que le théâtre néerlandais décerne à ses actrices : le Theo d'Or. Elle a été nommée grâce à son rôle dans Race. Cette performance est terminée. Va voir maintenant comment réunir un tel prix. Tu ne seras pas déçu.