Tu as déjà voyagé à La Haye en train ? Tu as dû être surpris en sortant de la gare centrale de La Haye. Une place plus désolée que la Koningin Julianaplein n'existe pratiquement pas. Et ce, dans la capitale. Un pavage rugueux et tordu, quelques centaines de vélos garés de façon désordonnée (et parfois cassés), quelques chariots de vente de fleurs ou d'en-cas et pratiquement aucun endroit où s'asseoir. Seule la cloche zébrée était populaire.
La municipalité essaie de changer cette situation depuis des années. Ces tentatives donnent enfin des résultats. La place a été démantelée pour construire un sous-sol pour les vélos. Un nouveau complexe d'appartements sera construit au-dessus. L'occasion se présente maintenant de s'occuper aussi correctement du morceau de square qui sera préservé et de lui donner une meilleure place dans la ville. La conception de la place accompagnant le participation au concours pour le complexe d'appartements montre exactement comment cela doit être fait. Ce projet fait de la Koningin Julianaplein le lien avec le centre-ville, le Malieveld et le Haagse Bos. La conception dessine la place à travers les différentes barrières de la zone.
Moins radical
Le concepteur de ce plan est Delva Landscape Architects / Urbanisme. Au cours des derniers mois, cette agence a adapté le plan aux cadres et accords existants pour le compte de la municipalité. Le mise en œuvre est aujourd'hui un peu moins radicale que le plan initial, mais le concept d'une place qui se connecte à son environnement reste fièrement intact.
Seul problème : la municipalité n'a pas d'argent pour cela. Elle s'en tient aux budgets précédemment fixés pour les différents sous-domaines. Ainsi, les grandes interventions nécessaires pour tout relier restent hors de question. Bien sûr, cela coûte beaucoup d'argent de remonter une bouche de tunnel de 500 mètres. Mais cela résoudrait un problème majeur : une frontière dure entre le parc et la place disparaît.
Problème courant
Bien sûr, la décision de faire une coupure dans le trafic automobile local n'est pas non plus prise à la légère. Mais la solution choisie aujourd'hui n'est pas bonne. Bientôt, les voitures et les trams se faufileront sur des itinéraires simplifiés pour les piétons et les cyclistes. Et il n'y en aura que plus à l'avenir. La municipalité n'a pas le courage de faire un pas de plus.
C'est un exemple typique d'un problème courant. Une municipalité veut une qualité élevée mais refuse d'en accepter les conséquences, tant financières que spatiales. Dans le meilleur des cas, cela se traduit par un résultat en demi-teinte. On trouve des exemples de cette mentalité de marchand dans tout le pays.
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