Le débat sur le budget 2017 de la culture, lundi 13 novembre, a été une bouffée d'air frais. Non pas parce qu'il y avait soudainement beaucoup plus d'argent qui sortait d'un quelconque chapeau haut de forme, mais plutôt parce qu'il y avait un ministre avec une vision. Et avec de l'espace pour exprimer cette vision. Après sept années pleines de poussées, de tiraillements et de motions rejetées, opérations de transfert de fonds et magasin de sonnettes de vélo Il y avait enfin de l'air dans la pièce.
La ministre de la Culture Ingrid van Engelshoven semble déterminée à réparer les dégâts de ces dernières années. Et plus encore. En prenant position sur le droit d'auteur et le droit de la concurrence, par exemple, se place clairement du côté des fabricants, souvent de petits indépendants sans pouvoir face aux grands acteurs du marché. Les Code de la diversité culturelle dit qu'elle présentera une demande dans le cadre du nouveau plan pour les arts. Est-ce que le code de bonne pratique prêts, elle les avait aussi appliqués.
Thorbecke
Au cours du débat, qui s'est déroulé dans une ambiance remarquablement bonne, le VVD a même été brièvement dans le creux de la vague. Non pas à cause d'une blague réussie de l'opposition, mais à cause d'une observation du ministre lui-même. Le VVD, partenaire de la coalition, aime à ressasser la doctrine Thorbecke, selon laquelle non seulement le gouvernement ne doit pas avoir d'opinion sur la culture, mais il ne doit pas non plus donner d'argent aux arts. Selon le ministre, Thorbecke ne s'intéressait qu'à une opinion, et non à la question des subventions.
Un peu plus tard, le VVD, par l'intermédiaire de son porte-parole Arno Rutte, a plaidé pour que seules certaines formes d'art vulnérables soient subventionnées, mais certainement pas la musique pop. Le ministre a alors finement fait remarquer à Rutte son manque de cohérence. En effet, il ne se contentait pas de plaider en faveur des subventions, il y associait également un jugement de fond. Seul le PVV était d'accord avec Arno Rutte.
Nouvelles relations
Pour l'instant, on peut conclure qu'avec ce ministre, D66 a fait un bon coup pour briser le malaise. Les partis d'opposition GroenLinks et PvdA n'ont pu que se réjouir à l'écart. Presque tous les partis ont conclu à l'unanimité que la ministre avait bien passé son baptême du feu. Nous pouvons également conclure que le VVD devrait chercher un porte-parole de la culture plus instruit. Après de nombreuses années au cours desquelles le manque d'expertise était une condition préalable à l'obtention d'un poste de porte-parole chez les libéraux, il s'agit là d'une évidence. vérification de la réalité.
Le PVV sera-t-il un jour capable d'adopter une position nouvelle dans le débat sur la culture ? Après sept années de prises de position répétées sur des sujets dépassés, on peut répondre à cette question par un "non" sincère. L'étoile montante de la culture, le Forum pour la démocratie, a brillé par son absence.