Il y a pas mal de pétitions qui circulent ces jours-ci. La plus curieuse de toutes les pétitions se trouvait aujourd'hui dans la boîte aux lettres numérique. Dans cette pétition, les instituts de soutien existants dans le secteur culturel demandent à la Chambre basse de ne pas injecter d'argent dans de nouveaux instituts de soutien. Ce faisant, des clubs tels que le Landelijk Kennniscentrum Amateurkunst (LKCA), Cultuur+Ondernemen et Boekmanstichting donnent un petit coup de poignard, mais plutôt bien visé, dans le dos de ceux qui font pression pour un retour - sous une forme ou une autre - du Sectorinstituut Theater (TIN) et du Muziekcentrum Nederland (MCN), à qui Halbe Zijlstra a tordu le cou en 2012.
Dans le pétition lit :
'Délégue les tâches au(x) parti(s) le(s) plus évident(s) et ne crée pas de nouvelles institutions. Oui, il y a des espaces vides, mais beaucoup d'entre eux se situent dans (une extension des) champs d'activité des institutions existantes. De cette façon, les connaissances existantes sont utilisées et développées.
Patrimoine
Au cours du dernier festival de théâtre, il y a eu encore largement discuté: la fonction patrimoniale même de l'INT sauvée de la succession, la bibliothèque, risque de disparaître complètement d'ici 2021. En effet, l'argent de la succession de l'institut, qui permettait à l'université d'Amsterdam de continuer à entretenir la collection, sera épuisé d'ici là. Comme rien de nouveau n'a encore été pensé, la suggestion a surgi là-bas de créer un autre nouvel institut sectoriel pour le théâtre. C'est une ambition partagée par de nombreuses personnalités du secteur. Les autres instituts sectoriels, qui ont plus ou moins bien survécu à la précédente vague de réductions, y mettent donc un terme.
En fait, c'est tout à fait concevable. Prends l'exemple du New Institute. C'est un club de fusion jusqu'ici en difficulté dans le secteur de l'architecture et du design. Ses membres n'apprécieraient évidemment pas qu'une partie du budget soit consacrée à la restauration de l'Institut du Théâtre. Ensuite, l'Institut d'architecture voudrait probablement lui aussi redevenir indépendant. Et ne les blâme pas.
Solidarité
En tant que résident secondaire, on ne peut que s'étonner de si peu de solidarité dans le secteur. La pétition ne peut être lue autrement que comme un signal que l'établissement ne veut pas de nouveaux arrivants. Surtout pas si c'est au détriment de ce même établissement.
À présent, il est clair qu'il y aura de nombreux claquements de portes dans les bureaux des différentes parties concernées.