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Thierry Aartsen du VVD a tout à fait raison. Et pas d'idée.

'La culture, c'est stimuler, fraterniser, défier. Alors il n'y a pas de différence entre le corso et le ballet.' dit Thierry Aartsen vendredi (16 novembre) dans le Volkskrant. Thierry qui ? Thierry Aartsen, celui qui parlera de culture au VVD dans les prochains mois. Les prochains mois ? Oui, car les porte-parole du VVD pour la culture sont généralement nommés pour un ou deux débats, après quoi ils sont autorisés à passer à autre chose. Au cours de la dernière décennie, cela est arrivé à des personnes dont nous n'entendons plus jamais parler. Bart de Liefde, quelqu'un ?

Sous le Premier ministre Mark Rutte, le portefeuille de la culture pour les députés du VVD est une sorte de terrain d'essai, où l'on développe des talents. Une maison de production, en fait. Parce qu'avec les positions actuelles du VVD sur la culture, tu es sûr de te faire déverser un seau de merde. Et si tu arrives à t'en sortir en riant, tu pourras être une mouche sur le mur dans la datcha de Poutine.

Assez de folie.

Thierry Aartsen a tout à fait raison lorsqu'il plaide pour que l'on s'intéresse également à la culture régionale et populaire lors de l'octroi de subventions. En effet, le carnaval, le tir au carbure, la danse du sabot, le Corso de Zundert : autant de culture populaire qui doit être soutenue. Les chansons qu'Aartsen aime, comme celle qui demande à Sylvana d'émigrer : également des subventions. Bien sûr. Tant que les chansons souhaitant à Aartsen une maladie intéressante doivent aussi être autorisées. Tu peux demander une subvention ici.

En fait, Thierry Aartsen a tellement raison que ce qu'il veut est déjà en train de se produire. Et dans la mesure où ce n'est pas déjà le cas, les Analyse du secteur de la musique par le Conseil de la culture déjà indiqué que la musique régionale et amateur devait également être prise en compte dans l'évaluation des subventions. Mais encore plus fort : l'association de carnaval qui a besoin d'un hangar de construction pour ses chars peut déjà demander des subventions pour cela aussi. C'est d'ailleurs à peu près le seul exemple concret qu'Aartsen peut citer, outre les frais de sécurité pour le défilé des fleurs.

Comité

Cela implique évidemment des subventions locales et parfois régionales, car l'impact national d'un char de parade florale ou de carnaval n'est évidemment pas très important. Je ne pense pas qu'Aartsen apprécierait non plus qu'un comité national de sages juge si son char répond aux exigences établies au niveau national. En outre, un élément de culture populaire subventionné par l'État doit également partir en tournée. Et la question est de savoir si ton char survivra au passage de toutes les capitales provinciales.

Car c'est bien sûr là que réside le problème. Aartsen pense que la Chambre basse s'occupe de la répartition des subventions. Mais ce n'est pas de cela qu'il s'agit à la Chambre basse. La Chambre basse ne va pas décider le lundi 19 novembre 2018 de donner un million de moins au Ballet national, en faveur de la fanfare de Veldhoven, ou du groupe de danse folklorique turque d'Etten-Leur. Ce qu'ils y feront en revanche, c'est parler de l'importance de la régionalisation, ou plutôt de la décentralisation, de notre système de subventions pour les arts et la culture.

Lunteren

Et cette décentralisation est bien sûr importante, personne à la Chambre basse n'a besoin du VVD pour cela. Les profils régionaux, les devoirs effectués dans 16 localités des Pays-Bas, jusqu'à Lunteren, portent justement sur cette question. Quelle importance accordes-tu à la fanfare locale dans la répartition de l'argent destiné à la culture ?

Thierry Aartsen demande donc quelque chose qui se produit déjà, mais n'a pas approfondi la question avant de se mettre à crier. Tu peux t'attendre à quelque chose comme ça de la part d'un incompétent du PVV ou d'un étudiant perpétuel du FvD. C'est plutôt mauvais pour un député d'un parti au pouvoir.

Wijbrand Schaap

Journaliste culturel depuis 1996. A travaillé comme critique de théâtre, chroniqueur et reporter pour Algemeen Dagblad, Utrechts Nieuwsblad, Rotterdams Dagblad, Parool et des journaux régionaux par l'intermédiaire d'Associated Press Services. Interviews pour TheaterMaker, Theatererkrant Magazine, Ons Erfdeel, Boekman. Auteur de podcasts, il aime expérimenter les nouveaux médias. Culture Press est l'enfant que j'ai mis au monde en 2009. Partenaire de vie de Suzanne Brink Colocataire d'Edje, Fonzie et Rufus. Cherche et trouve-moi sur Mastodon.Voir les messages de l'auteur

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