(Volume podcast corrigé) Cette crise va accélérer la disparition des petits magasins tenus par de petits indépendants. Même s'il serait agréable que l'action de faire ses courses sur place fasse la différence, il est presque impossible de rivaliser avec l'offre gigantesque des grandes chaînes en ligne. C'est pourquoi nous devons les chérir tant qu'ils existent encore. Et ne pas râler si nous gagnons quelques pour cent de plus sur un article qui n'est pas exactement ce que nous recherchons.
Les photographes sont également en difficulté. Il est en effet difficile de prendre des photos lorsque tout le monde reste à l'intérieur et que les septuagénaires n'ont pas le droit de visiter quoi que ce soit. Il est encore plus difficile d'exposer lorsque toutes les galeries sont fermées.
Heureusement pour Emile Waagenaar, sa dernière exposition est accessible à tous. Si vous entrez dans le parking du théâtre Chassé à vélo ou à pied (on peut aussi y aller en voiture, mais pourquoi s'en préoccuper), vous vous retrouverez dans la salle des fêtes de l'hôtel de ville. Galerie 3sec. Des expositions sont présentées le long des parois du tunnel d'accès.
Propriétaires de petites entreprises
Cette fois-ci, une raison supplémentaire d'y aller à pied, car les photos de Waagenaar méritent d'être regardées avec attention. Surtout à notre époque. Il a photographié commandé par les Archives de Breda des petits commerçants dans leur boutique. C'est un projet auquel il revient tous les deux ou trois ans, et vous pouvez voir exactement pourquoi le petit magasin est quelque chose à chérir.
Waagenaar parle du travail quasi anthropologique qu'il effectue : les petits commerçants sont une race d'entrepreneurs à part, selon ce podcast. Ils vont nous manquer. Avec leur attention personnelle et leurs particularités.