Le contact que l'on établit avec son public en tant qu'humoriste est pour moi ce qu'il y a de plus fort. Lorsque l'humoriste Thjum Arts (1993) a commencé à percer en tant qu'humoriste vers 2018, il s'est demandé si c'était vraiment ce qu'il voulait. En tant qu'être humain, devait-il vraiment vouloir parler autant de lui-même ? Après tout, des études en travail social lui permettraient aussi de s'engager auprès des autres. Pourtant, le cabaret continuait à l'attirer, précisément en raison du contact plus profond qu'il peut créer avec le public.
Connexion
Pour lui, le cabaret n'est pas seulement une question de rire, mais aussi de ce que l'on veut dire et de la connexion que l'on veut établir. Dès son plus jeune âge, Arts a eu tendance à partager ses observations philosophiques, mais il n'a pas toujours été bien accueilli. Dans sa vie, la scène est devenue l'endroit où il pouvait s'exprimer et exprimer ses pensées.
Dans la série artZINnig #1, le journaliste Jasmijn Huisman (1998) interroge divers créateurs et artistes sur la manière dont cette forme d'art particulière donne un sens à leur vie.