Tout cela n'entrera en vigueur qu'en 2023, au plus tôt, mais les premières bourrasques de vent frais qui soufflent sur le Performing Arts Fund agitent la cime des arbres. Sous la houlette de son nouveau directeur Viktorien van Hulst, le Fonds veut mettre fin aux nombreux systèmes de subventions qui avaient conduit à une jungle bureaucratique ces dernières années sous couvert de "personnalisation".
Sur le site Internet du Fonds, qui dispose (pour l'instant) d'un peu moins de 40 millions d'euros à distribuer dans les arts du spectacle aux Pays-Bas, on peut lire qu'ils visent déjà une subvention pour la programmation des salles néerlandaises. Il y a maintenant d'autres projets, notamment. Nous en donnons la liste : 2P : Mise en relation de la production et de la présentation, programmation à petite échelle et occasionnelle (SKIP), régulation des débuts de podium, programmation de festivals de musique pop, programmation scénique de musique pop (core stage), programmation de concerts occasionnels de musique pop, contribution à la programmation pour les salles de Drenthe, Flevoland et Zélande, programmation régulière dans les théâtres et les salles de concert (SRP). Enfin, les fonds spéciaux pour les catastrophes de la Régime d'indemnisation des organisateurs de manifestations culturelles Covid-19, 2P Covid-19 : une scène pour les créateurs et les lieux locaux Covid-19.
Avec cet ensemble de dispositifs, tu peux imaginer que tu dois déjà employer tout un département d'employés si tu veux obtenir la moindre subvention.
De 11 à 1
La nouvelle direction ne veut plus qu'une seule réglementation, et nous ne pouvons que l'applaudir très fort depuis cet endroit. Ainsi, au lieu de onze pots, il n'y en aura plus qu'un seul. Ce faisant, le fonds accordera plus d'attention à la perspective locale/régionale et veut faire de la place à d'autres rôles assumés par les lieux, comme celui de (co)producteur et de développeur de talents. Pour ce faire, et c'est là la vraie bonne nouvelle, le fonds n'accordera plus de "subventions pour déficit", mais uniquement des subventions forfaitaires.
Cela signifie que le Performing Arts Fund se consacre dans la bonne humeur à la nouvelle culture de gestion, qui ne repose plus sur la méfiance - dépensez d'abord votre argent, puis rendez compte très précisément de ce qui vous manque, et nous allons compenser - mais sur la confiance : vous recevez de l'argent sur la base de vos plans, et nous supposons que vous dépensez cet argent en conséquence Par la suite, nous déterminons si cela a été bien fait.
Cela permet d'économiser de l'administration et de laisser de la place à l'initiative personnelle. Le profilage devient plus important et l'enracinement local (qui figure depuis longtemps sur la liste des souhaits) est ancré dans des accords avec les gouvernements locaux sur les montants de subvention correspondants.
Festivals
L'idée est basée sur ce qui a déjà été mis en place pour le marché des festivals, où l'actuel directeur du FPK, Van Hulst, a déjà exercé son influence. Un accord similaire a permis d'améliorer le profil des festivals des arts de la scène et de leur donner une plus grande liberté de dépenser de l'argent pour le prestige et/ou le développement.
Le plan a été présenté au "terrain" en quatre sessions. L'accueil a été favorable, même si le secteur de la musique pop en particulier s'est montré quelque peu réticent. L'accent mis sur les actes internationaux dans ce secteur, par exemple, devrait être davantage mis en valeur.
En tout cas, ce que le plan a de bon : la diversité de l'offre et l'attention portée à la différence entre la randstad et la région. Le rapport indique : 'une performance qui est encore passionnante et expérimentale à Nimègue est parfois déjà une vieille nouvelle à Amsterdam. Des sujets tels que la diversité et l'inclusion jouent à un autre niveau dans la région que dans la Randstad.‘
Pour l'instant, la subvention est encore en cours d'élaboration. Ce n'est qu'en 2023 qu'elle devrait être introduite.