En Flandre, ou plutôt dans sa capitale culturelle, Anvers, le secteur du théâtre vacille. La Toneelhuis, fondée à la fin des années 1990 par la fusion de la légendaire Blauwe Maandag Compagnie et de la compagnie municipale KNS, est en crise après le départ de Guy Cassiers. Il perd maintenant plus de la moitié de sa subvention, après un avis cinglant. Le gouvernement flamand démissionne, il ne reste donc plus que la ville d'Anvers.
Plus de bâtiments
Le théâtre Bourla, le magnifique théâtre ancien au cœur d'Anvers où se trouve Het Toneelhuis, sera fermé pour rénovation pendant au moins deux ans. Pendant ce temps, le Stadsschouwburg d'Anvers, situé juste à l'angle du Bourla, sera selon toute vraisemblance démoli au cours de cette décennie. Het Paleis, l'une des principales compagnies de théâtre pour la jeunesse, risque de se retrouver à la rue à cause de cela.
La plateforme de recherche Apache.be a été lancée au début du mois. cette histoireLe théâtre flamand est en train de se faire une place dans le paysage théâtral flamand et s'étonne du peu d'enthousiasme qui entoure cette évolution plutôt violente. En particulier, le secteur lui-même, qui n'est généralement pas très calme, fait profil bas. Le lundi 16 mai est apparu un manifeste en ligne du personnel de Het Toneelhuis, contre le licenciement éventuel de 80 membres du personnel.
Plus d'acteurs résidents
Pour le reste, nos voisins du sud ont toujours agitation autour de la politique des ressources humaines de NTGent. En effet, en Flandre, comme aux Pays-Bas, les acteurs ne sont plus employés de façon permanente. En sacrifiant à une offre plus diversifiée, il y a une menace de sous-rémunération des personnes sur les scènes. En effet, les nouveaux ensembles, où les créateurs en clubs déterminent ensemble la politique d'une "maison", ont beaucoup moins de sécurité que les anciens clubs qui travaillaient avec des contrats permanents. Il est frappant de constater que les gens citent la "diversité" comme raison de cette remise en question plutôt brutale de la sécurité des moyens de subsistance des personnes travaillant dans le secteur.
Et puis la tête d'affiche Jan Fabre, de la grande compagnie internationale Troubleyn, est également tombée de son piédestal pour avoir eu un comportement sexuellement discriminatoire.
La politique est ta meilleure amie
Ce qui frappe dans le rapport d'Apache, c'est le grand pouvoir de la politique dans les politiques artistiques des institutions artistiques. En Flandre, il est courant que les directeurs de théâtre soient en partie nommés par le pouvoir politique. Cela signifie qu'à Anvers, la N-VA, le parti nationaliste-droitier majoritaire au conseil municipal, peut également être tenue pour responsable du malaise, mais est en même temps essentielle dans sa solution.
Il faut donc que la politique reste amicale, plus qu'aux Pays-Bas. Et ces conservateurs de droite semblent rêver d'une sorte de "société nationale de la ville" semblable à l'ITA. Une fusion (oui), dans laquelle NTGent et le KVS bruxellois fusionneraient également, avec à sa tête un leader percutant (Ivo van Hove est cité). Ensuite, tu te tais pendant un certain temps, parce que tu ne veux pas d'ennemis en politique.
Pendant ce temps aux Pays-Bas ?
Pendant ce temps, l'avenir du secteur théâtral aux Pays-Bas ne s'améliore que de façon cosmétique. Un vide au sommet se profile, non seulement à Rotterdam, mais aussi à Utrecht. Et que fait Amsterdam quand Ivo van Hove reçoit une offre d'Anvers qu'il ne peut pas refuser ?