"À court terme, la menace vient des activistes noirs-raciaux et de leurs esclaves gauchistes. Un tout petit groupe d'activistes obsédés par la couleur de la peau a ouvert l'attaque frontale contre les symboles de la culture occidentale. Ils prétendent parler au nom de toute la Hollande noire. Cela doit finir par des réparations à cause de l'esclavage et des quotas d'emplois contre les blancs, comme en Afrique du Sud sous l'ANC avec 118 lois raciales anti-blancs."
Parler, c'est parler du nouveau président de notre parlement national, la Chambre des représentants, élu par 75 députés le 14 décembre 2023. Martin Bosma, dont nous parlons ici, a prononcé les mots cités ci-dessus lors d'une réunion de commission le 19 novembre 2018.
Il ne s'était pas encore mis en route qu'il prit la parole un instant plus tard : "Président . Il est tout à fait choquant de constater que les élites des Pays-Bas adoptent aveuglément la vision du monde des radicaux. Les cercles dirigeants des médias, les universités, le système de subventions, l'élite administrative, le pouvoir judiciaire, les hauts fonctionnaires, les églises et cetera ; ils courent tous après. Les élites voient en Black Pete quelque chose des tokkies, de l'underclass, de la populace, de la plèbe, des déplorables, quelque chose à combattre. La guerre culturelle est avant tout une forme de guerre des classes. Par extension, l'État mène depuis des années une guerre sans merci contre Black Pete."
Bosma annulé ?
Nous sommes en novembre 2018 et après cette tirade À Culture Press, nous avons définitivement cessé d'appeler les contributions de Bosma aux débats sur la culture à la Chambre basse. Il peut maintenant appeler cette annulation de la culture à la caméra, mais bien sûr, c'est un peu bizarre quand tu viens de prendre le contrôle du poste le plus puissant de la politique néerlandaise.
Dans les débats que nous avons couverts au cours des 15 dernières années, les efforts de Bosma en tant que porte-parole de la culture et des médias du PVV, parti d'extrême droite, étaient invariablement dirigés contre tout ce qui était (multi)culturel, de gauche, universitaire et de banlieue. Ce faisant, il prenait généralement le ton du tyran de cour de récréation qui, surtout au début de l'ascension de Wilders, sous Rutte ! et 2, en voulait aux partis de gauche qui, après tout, coopéraient gentiment aux mesures d'austérité, en particulier au niveau local. Nous citons un joyau de 2012: "L'hypocrisie gauchiste ne connaît pas de limites. Le parti travailliste a un peu navigué sur le populisme bon marché du secteur artistique, visant un gain électoral à court terme. C'est pourquoi ils ont embrassé la Marche de la Civilisation, un nom qui implique que tu es apparemment non civilisé si tu t'opposes aux subventions artistiques."
Nekschot
Donc plus tard, c'est devenu principalement black piet et le passé esclavagiste, et son énorme amour pour l'afrikaans. De même, les troubles causés par Pegida étaient principalement la faute de la "gauche".
Ajoutons-en une autre, issue de cette même consultation de novembre 2018 : "Secrètement et sournoisement, ils essaient de démolir notre patrimoine. Tout cela se fait en secret, sans aucune enquête parlementaire. La Chambre n'a jamais voulu en parler. Le ministre Asscher s'est tout de même engagé dans la campagne Give it up 4 Ramadan pour encourager les Néerlandais à participer au Ramadan. Le ramadan est soutenu par le gouvernement partout. Il en va de même pour la fête du sacrifice et la fête du sucre, avec toutes les misères pour les enfants ou les animaux horriblement abattus. C'est très bien, mais l'ami de l'enfant néerlandais devrait recevoir une piqûre au cou. Certains groupes de population sont apparemment plus égaux que d'autres. La culture islamique est sacrée. La culture néerlandaise peut être mise à la poubelle."