Après une matinée de débat à la Chambre basse, la tactique du cabinet Schoof est claire. Du moins, en ce qui concerne le projet controversé d'augmentation sélective de la TVA sur la culture. À toutes les questions posées par la Chambre sur les raisons de ce choix, le ministre des finances, Eelco Heinen, a répondu qu'il ne fallait pas s'attarder sur les détails, mais sur un "paquet global". C'est pourquoi il ne souhaite pas commenter les choix faits par le cabinet, par exemple en augmentant le prix des livres mais pas celui d'Efteling.
Le ministre élude toute réponse à cette question en déclarant qu'il y a tant d'autres mesures qui sont toutes liées. Il ne veut pas parler du fait que les effets de l'augmentation de la TVA sur la culture et les sports n'ont pas été calculés, parce que parfois cela n'a pas été fait pour d'autres mesures non plus. Qu'il s'agisse de mesures affectant l'horticulture ornementale. Et les augmentations des droits d'accises sur le tabac.
Il rassure l'opposition en disant que, même si je suis sûr que son collègue du CPAS fera quelque chose pour la promotion de la lecture, il s'agit maintenant d'impôts et que 3 milliards doivent être gagnés. Il s'agit d'un paquet global, où l'aigre et le doux doivent être considérés dans leur contexte".
Orphelin
Il n'y a pas de meilleure façon de mettre l'Assemblée sur la touche. Que Heinen ait choisi cela est peut-être logique, mais cette méthode d'évitement des questions accroît l'impuissance de la tribune publique. Le ministre reconnaît qu'il aurait lui-même fait d'autres choix. Vijlbrief de D66 observe que l'augmentation de la TVA est orpheline : "Si cela continue, nous n'accepterons pas le plan fiscal. Il s'est glissé des choses qui ne sont pas faciles à expliquer, et le ministre le reconnaît également.
Le ministre Heinen suppose que la coalition soutiendra les plans. Il ne s'attend pas à ce qu'une couverture alternative soit trouvée, ce qui permettrait de surmonter le caractère arbitraire de l'augmentation de la TVA.