L'Association des auteurs lance la campagne AI=Jatwerk le 17 octobre. Avec cette campagne, l'association professionnelle des écrivains et des traducteurs, au nom de ses 2 000 membres, attire l'attention sur la violation à grande échelle des droits d'auteur par les entreprises technologiques et souligne la valeur des œuvres écrites et traduites par des êtres humains.
Le coup d'envoi de la campagne sera donné le vendredi 17 octobre dans l'après-midi, avec une manifestation sur le Spui d'Amsterdam et une vitrine spéciale à la librairie Athenaeum. Gustaaf Peek tient un discours élogieux, Hannah van Binsbergen offre un récital enthousiasmant, Maria Vlaar est capitaine.
Des affiches seront affichées et des dépliants distribués dans les quatre grandes villes. Une carte Boomerang sera également disponible. À partir du 17 octobre, le syndicat invite ses membres et les autres auteurs à télécharger la boîte à outils spéciale contenant le matériel de campagne et à l'utiliser sur leurs propres médias sociaux. De cette manière, les écrivains et les traducteurs peuvent montrer qu'ils n'acceptent pas que leur travail soit piraté.
Vendredi 17 octobre 2025
17:00 (sans rendez-vous à partir de 16:45)
Librairie Athenaeum, Spui 14-16, Amsterdam
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La plus grande infraction au droit d'auteur jamais commise
Les grands modèles linguistiques (LLM) sont formés à l'aide de textes protégés par le droit d'auteur. Le travail des écrivains et des traducteurs néerlandais est également utilisé à cette fin. Les écrivains devraient pouvoir choisir s'ils souhaitent que l'IA soit entraînée à partir de leur travail, et s'ils le souhaitent, ils devraient recevoir une compensation équitable pour cela. Aujourd'hui, de grandes entreprises technologiques utilisent ces travaux sans autorisation, souvent même par le biais de copies illégales circulant sur l'internet. L'Union des auteurs considère qu'il s'agit de la plus grande violation du droit d'auteur jamais commise et estime que les développeurs de grands modèles de langage devraient indiquer clairement les ensembles de données avec lesquels ils entraînent leurs modèles.
"Nous ne pouvons pas accepter que les grandes entreprises technologiques américaines volent notre culture nationale à leur profit. D'ici peu, nous n'aurons plus que des slogans d'IA uniformes et des textes synthétiques. La vie est plus variée que tout ce qu'un chatbot peut offrir".
Liesbet van Zoonen, présidente de l'Union des auteurs
"Un roman est une forme de contact entre les gens, par le biais de l'écrit. Un système informatique ne pourra jamais remplacer cela".
Anja Sicking, écrivain et présidente de la section des auteurs littéraires
"Les machines à traduire ne se sont pas améliorées au cours des cinq dernières années autant qu'on le pense. Et avec une langue artistique et innovante, l'IA ne pourra de toute façon jamais s'entendre. Les auteurs littéraires veulent créer quelque chose que personne n'a jamais vu auparavant. Une machine de traduction qui se contente d'imiter d'anciens travaux ne pourra jamais y parvenir. Fin de l'histoire".
Mattho Mandersloot, traducteur coréen-néerlandais
