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Rotterdam se heurte à un régulateur suprême et à un échevin mou : l'ouverture du Nederlands Fotomuseum est encore très éloignée

Le jeudi 2 octobre débattu Conseil municipal de Rotterdam sur la numéro du Musée de la Photo. La cause en est l'affaire qui a commencé - aux yeux du public - par un article paru dans De Volkskrant, qui montrait clairement qu'un ou plusieurs employés de longue date ne s'entendaient pas avec la directrice Birgit Donker. Peu après la publication, le conseil de surveillance du musée est intervenu, suspendant la directrice et lui interdisant l'accès au bâtiment avec effet immédiat, ce qui est courant dans les cas de fraude grave ou de faute grave.

Le conseil de surveillance a toujours gardé le silence sur les raisons de cette décision très controversée. La semaine dernière, une lettre détaillée et une réponse aux "questions les plus fréquemment posées" ont soudainement été publiées. Le conseil de surveillance avait apparemment envoyé cette lettre uniquement à quelques conseillers municipaux, mais elle est désormais publique. 

La pièce contient de nombreux mots, mais ne donne aucune information supplémentaire sur ces contextes. En effet, le SB explique seulement qu'ils auraient aimé que tout reste à l'intérieur. 

Informations essentielles

En ce qui concerne les motifs de licenciement, le Conseil a déclaré :

"Nous reconnaissons et avons exprimé publiquement les contributions positives de l'ancienne directrice au musée. Néanmoins, ses actions ont créé un abus de confiance irréparable. Le conseil de surveillance lui reproche notamment d'avoir dissimulé et influencé des informations cruciales sur la sécurité sociale et la santé mentale du personnel. Le mérite ne devrait jamais se faire au détriment (sic) du bien-être des employés, qui apportent tous une contribution essentielle au succès du musée dans leur propre domaine".

On peut se demander en quoi consistent exactement ces "informations cruciales sur la sécurité sociale et la santé mentale des travailleurs" ? Des meurtres sur le lieu de travail ? Des épingles à dessin sur la lunette des toilettes ? Hôte Pendant les réunions ? Du sel dans le café ? Autant de moyens connus pour se débarrasser d'un membre du personnel, mais rien de tout cela n'est apparu dans le reportage qui a suivi, dans lequel le Volkskrant a de nouveau consulté le même membre du personnel qui s'était plaint précédemment. 

Des fondations fragiles

En particulier, le rapport du CNR a révélé que, dans un accès de panique, le SB a imposé une sanction beaucoup trop sévère à une éventuelle divergence d'opinion sur ce qui devait ou ne devait pas être partagé. Il s'agit d'un phénomène assez courant dans le secteur, qui pourrait être résolu par un dialogue et un suivi adéquats.

Le SB semble conscient des fondements plutôt douteux de ses actions, de sorte qu'une enquête externe "indépendante" a été lancée, dont les résultats ne sont pas attendus avant le mois de novembre. Et il y a là un piège intéressant, lorsque nous lisons :

"Pour être clair : l'enquête externe n'est ni un suivi de l'enquête interne du SB, ni une vérification de celle-ci. Alors que l'enquête interne visait à déterminer si le SB avait été informé de manière incorrecte et/ou incomplète, la partie externe se penche à présent sur une question différente : le bien-être social et la culture au sein de l'organisation.

Modèle familier

Cette formulation nous semble un peu familière. Dans le cadre du traitement d'un rapport faisant état d'un comportement sexuellement transgressif grave au sein d'une compagnie de théâtre d'Amsterdam, une enquête externe indépendante a également été choisie, mais des questions cruciales n'ont pas été posées à des personnes cruciales, car cela n'aurait pas nécessairement fait partie de la mission officielle. La municipalité d'Amsterdam a également joué un rôle important dans cette affaire : Violée ? Selon les protocoles, non..

Le fait que l'enquête externe ne puisse pas interférer avec les actions du SB impose également une obligation de confidentialité. échec majeur de la réglementation actuelle en matière de gouvernance et de contrôle : un conseil de surveillance est inattaquable. Ses décisions sont irréversibles, la démission est définitive, la responsabilité absente.

Ce faisant, le secteur culturel a mis en place un cheval de Troie trumpien qui met effectivement hors-la-loi toute institution culturelle dotée d'un directeur. Ils peuvent être jetés à la rue à tout moment sans droit d'appel par un conseil de surveillance qui n'est pas responsable.

Pas de rétrécissement

Cet aspect est également apparu lors du débat entre le conseil municipal de Rotterdam et l'échevin de la culture Said Kasmi. Cet échevin, sous le régime duquel la ville avait perdu le Conseil des arts et de la culture de Rotterdam sur la base de une mauvaise enquêteet qui a ensuite balayé d'une simple lettre le travail diligent d'un quartier-maître, a de nouveau fait de son mieux pour justifier son inaction. 

Le Conseil municipal, particulièrement préoccupé par le fait que le Musée de la Photo a reporté l'ouverture d'au moins six mois, a martelé sans relâche l'attitude passive de l'échevin, qui n'a pourtant pas bougé à cette occasion. Jusqu'au moment où le livestream l'a abandonné à l'hôtel de ville, il est resté un bon moment imperturbable comme toujours.

Qui veut ?

Comment va-t-il procéder ? Le conseil de surveillance commencera à chercher un nouveau directeur, tant qu'il est encore inacceptable que l'un de ses propres membres occupe actuellement ce poste par intérim. L'ouverture sera faite par le nouveau directeur. Telle est l'intention.

La question est de savoir qui peut bien vouloir ce poste, avec un tel conseil de surveillance et un tel échevin. L'amateurisme culturel et administratif pourrait encore coûter cher à la deuxième ville des Pays-Bas. 

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