Louis Andriessen : "Je n'ai jamais trouvé un nouveau son".
Pour Théâtre du mondeDans son cinquième opéra, Louis Andriessen (1939) s'est inspiré de l'érudit jésuite Athanasius Kircher (1601-1680). Il était le dernier homme de la Renaissance, quelqu'un qui pouvait tout faire et qui savait tout. Kircher a écrit des livres remplis de sujets les plus divers, de la signification des hiéroglyphes à la vulcanologie en passant par les instruments de musique. Il a même conçu un piano pour chat, basé sur l'idée que chaque chat crie à une hauteur différente lorsque tu lui tapes sur la queue. Après sa mort, Kircher est tombé dans le discrédit en étant considéré comme un charlatan.
Cependant, inutilisable pour la science, il forme Fresses géfundenes pour un compositeur comme Andriessen, qui aime explorer les frontières entre la réalité et la fiction. Son opéra Écrire à Vermeer (1999) est basé sur des lettres fictives adressées au peintre de Delft ; Rosa, un drame équestre (1994) raconte le meurtre d'un compositeur, qui aurait fait partie d'un complot contre la musique.
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