Le jeudi 27 octobre, le FNV KIEM, le Nederlandse Toonkunstenaarsbond (Ntb) et les orchestres de secteur de la NAPK ont discuté les conditions d'emploi des musiciens employés par le Randstad et les orchestres régionaux couverts par la convention collective des orchestres néerlandais..
Sur un total de 11 orchestres néerlandais, neuf sont couverts par cette convention collective. Les orchestres du Muziekcentrum van de Omroep et du Royal Concertgebouw Orchestra ont leur propre convention collective. Environ 1 200 employés sont inscrits au FNV KIEM et au Ntb qui ont un contrat à durée indéterminée avec l'un de ces 9 orchestres. Avec la réduction de 35%, environ 450 employés devront être licenciés. Le coûts de friction se retrouvera de toute façon dans les chiffres, en fonction de l'ancienne ou de la nouvelle convention collective. On ne sait pas encore à quelle hauteur.
Rupture des négociations
Les négociations ont alors échoué parce que les employeurs n'ont pas accepté la proposition de la FNV KIEM et de la Ntb de prolonger la convention collective existante pour les orchestres néerlandais sans modification jusqu'au 1er juillet 2012. En effet, cette convention collective inclut les droits des musiciens en matière d'allocations de chômage et d'indemnités de licenciement non statutaires. En outre, les syndicats souhaitent simultanément établir une convention collective modernisée à court terme.
Ultimatum
La FNV KIEM et la Ntb ont demandé mardi à la NAPK une ultimatum et a exigé que les propositions des syndicats soient adoptées dans leur intégralité. Cet ultimatum a expiré le vendredi 4 novembre à midi. NAPK a répondu par une invitation à une réunion, qui aura lieu le 14 novembre. Il faudra alors voir si les membres de l'orchestre seront proprement éliminés ou s'ils devront monter aux barricades.