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La 23e édition de l'IDFA s'ouvre avec des rubans jaunes et le documentaire State of the Stars.

Si tu vois quelqu'un porter un ruban jaune un de ces jours, c'est pour protester contre les coupes budgétaires dans le domaine des arts et de la culture. Comme on pouvait s'y attendre, Ally Derks, directrice du Festival international du film documentaire d'Amsterdam, dans son discours d'ouverture de la 23e édition de l'événement cinématographique, s'est vivement opposée à l'attaque imminente contre les arts. L'art n'est pas un jouet d'élite, mais l'âme de la société. L'art est partout, pas seulement dans les opéras, mais aussi dans les livres et les panneaux d'affichage, dans la mode et dans les chansons que vous entendez dans les rues. Suite aux actions menées en Italie, Derks a appelé les gens à porter le ruban jaune au théâtre Tuschinski hier soir.

L'état des étoiles

L'art, c'est la vie. Pour illustrer cette affirmation, le film d'ouverture Stand of the Stars est arrivé à point nommé. Ce documentaire qui nous permet de compatir aux soucis d'une famille pauvre de la capitale indonésienne Jakarta est la conclusion d'un triptyque que le cinéaste Leonard Retel Helmrich a commencé en 2001. Son style de caméra agile et lyrique a été largement salué.
La protagoniste principale de ce troisième volume est l'adolescente Tari, à qui son oncle Bakti et sa grand-mère Rumidjah, tous deux critiques, rappellent constamment qu'elle doit réussir là où les autres ont échoué. Boudeuse, elle l'entend, mais semble plus intéressée par les petits amis et le dernier téléphone portable que par les études à l'université. Jusqu'à ce que Bakti, qui souffre depuis longtemps, n'en puisse plus.
Une fois de plus, Retel Helmrich parvient à capturer le chaos et les battements de cœur de la vie dans un flux ininterrompu d'images, pour ainsi dire. C'est un film qui t'aspire, qui ne craint pas les images d'une beauté sans fard, mais qui est aussi d'un humour surprenant. C'est précisément le fait de zoomer sur les détails qui rend cette famille laborieuse universelle et racontable. Si le documentaire est l'art de raconter des histoires vraies, Stand of the Stars en est un excellent exemple.

3 commentaires sur “23e IDFA opent met gele lintjes en de documentaire Stand van de sterren”

  1. Nous voulons introduire cela en Zélande, mardi, nous avons un symposium culturel sur les festivals et les coupes, à savoir. Nous voulons donner à chacun un tel ruban lorsqu'il entre. À quoi ressemblent-ils ?

Les commentaires sont fermés.

Leo Bankersen

Leo Bankersen écrit sur le cinéma depuis Chinatown et La nuit des morts-vivants. A longtemps travaillé en tant que journaliste cinématographique indépendant pour le GPD. Il est aujourd'hui, entre autres, l'un des collaborateurs réguliers de De Filmkrant. Aime rompre une lance pour les films pour enfants, les documentaires et les films de pays non occidentaux. Autres spécialités : les questions numériques et l'éducation cinématographique.Voir les messages de l'auteur

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