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'Nous sommes trop peu conscients du fait que les choses vont bien en ce moment'. Paul Boselie, professeur de GRH, parle de l'avenir de notre marché du travail.

Ce jeudi, au palais de la musique TivoliVredenburg d'Utrecht, il ne sera pour une fois pas question de musique, mais de travail. Au cours de la rencontre L'avenir du travail L'organisme de renommée internationale Professeur Paul Boselie Il s'agit d'un gros coup de massue dans les travaux. Selon l'auteur du rapport international Manuel "Gestion stratégique des ressources humaines les employés et les employeurs n'ont pas le sentiment d'urgence dont ils ont tant besoin face à l'évolution des temps. Selon Boselie, les employés doivent bouger et continuer à bouger, être socialement habiles, avoir du cran, développer des compétences et continuer à apprendre tout au long de leur vie.

C'est beaucoup. Il me semble que beaucoup d'employés aiment aussi simplement être dans un flux et ne veulent pas être sur leur qui vive tous les jours.

C'est la réponse habituelle que l'on me donne après ce genre de présentation. Je doute que ce soit vrai. Combien de personnes connais-tu qui s'assoient paresseusement ?

Pas grand-chose.

C'est ce que je veux dire. Mais je veux aussi parler avec insistance, jeudi, du rôle des employeurs. Ce que je veux dire, c'est que les organisations sont encore trop unilatéralement axées sur l'efficacité organisationnelle. Il ne s'agit pas seulement de profit, mais aussi de qualité, de productivité et de flexibilité. Elles ne se concentrent pas ou peu sur le bien-être social et le bien-être des employés. Il y a un déséquilibre, même après la crise financière mondiale.

Manque-t-il actuellement de vision ?

'Je ne suis pas très positif sur la façon dont les employeurs gèrent leur position. Les inégalités ne font que s'accroître et d'énormes risques continuent d'être pris sur le dos des gens ordinaires.'

'C'est en partie pour cette raison que je conseille aux travailleurs de prendre les choses en main. Le gouvernement se retire de plus en plus, vous devrez donc le faire vous-même.'

En fait, les employés devraient donc se comporter davantage comme des travailleurs indépendants. Quoi qu'il en soit, avec la flexibilisation du marché du travail, les employés sont de plus en plus traités comme des travailleurs indépendants. C'est déjà le cas dans le secteur culturel. Là, des milliers d'emplois permanents ont été échangés contre des postes d'indépendants mal rémunérés.

Le secteur culturel est très diversifié et hétérogène. Il y a certainement des endroits où les choses sont bien organisées, mais du point de vue du marché du travail et des ressources humaines, c'est parfois un secteur très pauvre. Je ne comprends vraiment pas pourquoi quelqu'un voudrait y travailler. Remarquez, je suis un grand amateur d'art et j'adore aller aux concerts et au théâtre, mais la façon dont certains employeurs se comportent est digne du dix-neuvième siècle. Tu ne peux pas reprocher à quelqu'un de travailler dans de telles conditions.

Cette situation est d'autant plus désastreuse que l'économie semble se porter plutôt bien. Qu'en penses-tu ?

'La période actuelle est très excitante. L'économie est en plein essor, les entreprises ne trouvent pas de personnel. Si on ne donne pas une chance aux personnes vulnérables sur le marché du travail, les choses ne marcheront jamais. Alors il y a vraiment quelque chose qui ne va pas. Pas tellement avec eux, au contraire, je dirais. Dans ce cas, il doit y avoir une véritable intention et un manque de volonté de la part des entreprises et du gouvernement. Après tout, nous allons avoir de graves pénuries sur le marché du travail.

'Mais ce qui se passe encore plus, et bien sûr tu le remarques aussi dans les arts, c'est que la demi-vie des connaissances et des compétences se raccourcit d'année en année. Il y a dix ans, tu pouvais avancer pendant dix ans avec les connaissances que tu avais à l'époque, maintenant ce n'est plus que cinq ans, au maximum.'

Apprentissage tout au long de la vie. Ne te repose jamais sur tes lauriers ?

'L'emploi à vie appartient donc au passé. Il y a encore aujourd'hui des gens dans les orchestres qui sont là depuis des décennies. Cela n'arrive plus que dans très peu d'endroits. Le Rijkswaterstaat est l'un de ces endroits. Mais cela va aussi changer, et très rapidement. Toute personne qui atteint l'âge de 50 ans et qui n'est pas encore à l'affût de nouvelles opportunités est vulnérable. Cela s'applique non seulement aux personnes peu qualifiées comme celles qui travaillaient chez V&D il y a quelques années, mais aussi aux travailleurs hautement qualifiés.'

Tout cela est bien sombre, Monsieur Boselie.

'Nous sommes trop peu conscients du fait que les choses vont bien en ce moment. Nous nous concentrons sur de petits détails, nous nous inquiétons pour rien. Si je regarde mes parents, ils ont connu la guerre. Ma belle-mère a perdu sa maison en Indonésie, a connu la guerre là-bas et a dû se réfugier à NL..... Deux de mes quatre grands-parents ont vécu deux guerres mondiales. Si tu compares tout cela à aujourd'hui, ce que nous vivons n'est rien. Nous sommes privilégiés, mais ça peut se terminer comme ça. Je trouve que ce sentiment d'urgence manque beaucoup sur le marché du travail d'aujourd'hui.'

L'avenir du travail

Paul Boselie débattra avec Mei Li Vos (ancienne députée et directrice de Alternatief voor Vakbond), Edwin van Korlaar (directeur commercial de la société informatique Xcellent) et des représentants du groupe de réflexion national le jeudi 18 janvier au soir. Plus d'informations.

Wijbrand Schaap

Journaliste culturel depuis 1996. A travaillé comme critique de théâtre, chroniqueur et reporter pour Algemeen Dagblad, Utrechts Nieuwsblad, Rotterdams Dagblad, Parool et des journaux régionaux par l'intermédiaire d'Associated Press Services. Interviews pour TheaterMaker, Theatererkrant Magazine, Ons Erfdeel, Boekman. Auteur de podcasts, il aime expérimenter les nouveaux médias. Culture Press est l'enfant que j'ai mis au monde en 2009. Partenaire de vie de Suzanne Brink Colocataire d'Edje, Fonzie et Rufus. Cherche et trouve-moi sur Mastodon.Voir les messages de l'auteur

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