Les critiques ont par défaut une opinion différente de celle du public moyen. C'est évident, affirme Marijn Lems, journaliste théâtrale au NRC et au Theaterkrant, de cette enquête. Raison pour laquelle nous nous y intéressons de plus près dans le podcast Culture Press Nerd sur les détails profonds du métier de journaliste d'art. Encore trois quarts d'heure pour les anecdotes et les révélations passionnantes sur la vie privée du chroniqueur.
Quelques citations :
Je parle à pas mal de gens après un spectacle, mais ce n'est jamais vraiment à propos du spectacle lui-même. Je m'attarde souvent longtemps après un spectacle, plus longtemps que beaucoup de mes collègues, parce que je connais beaucoup de créateurs. Ils sont naturellement curieux de savoir ce que j'en ai pensé, mais je ne veux pas déranger les créateurs avec mon opinion juste après la première. Tu ne veux pas non plus commencer à dénigrer quelque chose quand tu découvres que quelqu'un a passé une très bonne soirée.'
'Il y a un film qui ne m'enthousiasmait pas, mais un ami auteur m'a raconté quelque chose à ce sujet sur Facebook qui m'a donné une clé pour voir le film complètement différemment. cela arrive assez souvent. Pour moi, laisser couler une représentation, c'est surtout parler de l'œuvre à d'autres personnes.'
'Le fait qu'il y ait peu de diversité parmi les critiques de théâtre représente un défaut dans notre profession. Nous sommes tous très instruits et presque sans exception blancs et issus de la classe moyenne. Je pense que c'est une lacune. Les critiques professionnels devraient être un reflet plus large de la société. Le groupe est trop homogène.
Un autre épisode la semaine prochaine, notamment sur le théâtre pour la jeunesse. Si tu as des questions, fais-le nous savoir !
Partie 1 :
Marijn Lems : 'J'écris pour les gens qui ne craignent pas l'aventure dans l'art.'