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Maarten Baanders

Journaliste artistique free-lance au Leidsch Dagblad. Jusqu'en juin 2012, employée du marketing et des relations publiques au LAKtheater de Leiden.

'Perles' à la Halle aux draps de Leyde est une expérience sans limites.

'Perles' est une exposition avec l'illimité, la fantaisie et les perspectives oniriques qui viennent avec un conte de fées. Les associations avec la perle partent dans tous les sens. Ceux qui se promènent dans 'Perles' oublient un instant tout ce qui a trait à la sobre réalité quotidienne. Les perles apparaissent partout. Les œuvres d'art qui accompagnent cette exposition sont dispersées parmi les... 

Paradiso plein d'énergie de danse à I Like To Watch Too

I Like To Watch Too : l'abondance des spectacles montre que la danse et la performance sont puissamment liées à la société moderne. Les pas de danse pleuvent sur toi avant même que tu ne sois entré dans Paradiso. Tim Boerlijst fait des claquettes sur le trottoir. Cet accueil contagieux entraîne immédiatement les visiteurs dans l'atmosphère de "I Like To Watch Too". Ce festival présente la danse et les performances de... 

#hf12 : Addio alla fine est une danse incomparable, mais l'aller-retour en bateau ne permet pas de faire passer le message avec suffisamment de force.

Nous vivons une époque destructrice. La nature, l'art et la culture, la vie intérieure : ils se brisent sous la tyrannie de l'argent, du commerce et de l'efficacité. Emio Greco et Pieter C. Scholten s'insurgent contre cette situation. Addio alla fine est une expérience globale sous la forme d'un voyage en bateau vers un lieu inconnu, où le public est immergé dans la danse, la musique et... 

Les Portugais Sofia Dias et Vítor Roriz font bouger la langue et leurs mouvements parlent.

Tu as ces spectacles qui, de façon remarquablement simple et discrète, t'entraînent dans un monde qui t'est complètement propre. Des spectacles dans lesquels tout est reconnaissable. Les mots, les mouvements, les décors. Tout est également familier et accueillant. Mais ensuite, il y a un coup d'arrêt. Les schémas se brouillent. La langue n'est plus la même. Tout s'agite et dérive. Et pourtant, cela a un sens. Pour tes yeux et tes oreilles... 

Une scène du "Projet Rodin" de Russell Maliphant.

Maliphant prend Rodin comme source d'inspiration pour la danse, mais fait une ouverture décevante pour le dernier festival Springdance.

Le festival s'ouvre de façon décevante avec "The Rodin Project". Le sculpteur Rodin peut être un choix stimulant, mais malheureusement le chorégraphe Russell Maliphant se limite à imiter l'atmosphère et les images extérieures. Rodin travaillait à partir d'une idée distincte sur la matière. Il cherchait comment les formes et les mouvements se détachent de la matière. Avec ses figures humaines et leurs gestes, il a montré... 

'Ceci n'est pas une histoire d'amour' est intime et simple, mais t'emmène dans un voyage pour lequel le globe n'est pas assez grand #International Choice.

Quelle est ta relation avec les baleines ? A. Ça ne m'intéresse pas du tout. B. Un peu intéressé. C. Tu aimes beaucoup les baleines.
On n'entend pas souvent une telle question dans la vie de tous les jours. Elle figure dans "Ceci n'est pas une histoire d'amour", un "road movie suédois" narré, dansé et interprété musicalement par la chorégraphe/cinéaste Gunilla Heilborn. Un voyage que Heilborn a effectué avec les danseurs Johan Thelander et Kristiina Viala, de Tromsö à Lisbonne, a fourni la matière de ce spectacle.

#HF11 Le Ballet national opte pour l'errance esthétique et les images exotiques.

'Labyrinthe' est le nom de la chorégraphie de Sidi Larbi Cherkaoui. Les labyrinthes intriguent parce qu'on peut s'y perdre et insister ensuite pour trouver la sortie. En chemin, une personne fait alors toutes sortes d'expériences révélatrices sur elle-même. Mais Cherkaoui ne s'arrête pas à ce passage. Il commence tout de suite par le symbolisme. Une danseuse tient une large bande qui va de la maison de la scène à.... 

#HF11 Le message environnemental dans "Les oiseaux à miroir de ciel" ne donne pas d'ailes à l'imagination, mais l'entrave littéralement.

Tu peux difficilement détacher tes yeux de leurs pieds. Les danseurs font des pas affairés et rapides et pourtant leurs corps semblent glisser sur la scène. Il s'en dégage quelque chose de parfait. Dans 'Birds with Skymirrors', tu as constamment l'impression que le monde des oiseaux a servi de modèle pour les mouvements. Les mains tremblantes rappellent le bout des ailes, scrutant le ciel avec vulnérabilité.... 

La musique résonne dans la tête des danseurs d'Emanuel Gat Dance et plane sur la scène comme un secret

Lorsque la musique retentit, presque tout le monde a tendance à bouger avec elle. La musique mène à la danse. Ce lien est clair comme de l'eau de roche. Mais dans la danse moderne, cette évidence est brisée. En regardant "Silent Ballet" d'Emanuel Gat Dance, cela devient d'une clarté poignante. Sans qu'aucun son ne soit envoyé dans l'auditorium, les huit danseurs traversent la scène en essaim.... 

Les danseurs de Busy Rocks allient la rigueur à la légèreté et à l'humour dans "Studium".

Studium par Busy Rocks - photo Teodora Mihai

Il n'est pas nouveau que des mouvements simples, proches du quotidien, se voient accorder une place dans les spectacles de danse. Mais la façon particulière dont ils sont construits et mis en valeur dans "Studium" par le groupe belge Busy Rocks te fait les regarder avec un nouvel émerveillement.
Trois des quatre danseurs, vêtus de sombre, s'allongent sur le sol les uns contre les autres dans des poses soigneusement élaborées. Sur cette construction de corps, une danseuse, vêtue d'un blanc éclatant, prend place en position horizontale. Sous l'effet de l'éclairage, le corps allongé au-dessus semble flotter. Les figures sous-jacentes poussent les membres vers le haut de telle sorte que la figure blanche bouge comme si elle marchait. La manipulation est faite avec une grande précision. En la regardant la tête penchée, on voit des pas parfaitement naturels.

Stardust' de Pete Rogie est un grand flux de petites histoires sur les rencontres, les confrontations, les déceptions et les moments de solitude #dekeuze.

Quiconque entre dans le lieu où doit se dérouler la performance "Stardust" du chorégraphe et artiste visuel Piet Rogie est immédiatement étonné. Dans la salle d'exposition inoccupée de l'Institut néerlandais d'architecture de Rotterdam, des cordes sont tendues, elle fourmille d'accessoires apparemment éparpillés avec négligence et quatre bétonnières se dressent sur le côté comme des sentinelles implacables. Tout l'espace respire l'excitation. Et le spectateur n'est pas déçu.

De Keersemaeker s'enfonce dans le fond de ce qui est encore de la danse dans '3Abschied'.

 Texte Maarten Baanders (photo Herman Sorgeloos) Après que le travail sensoriel a déjà été réduit au minimum dans Keeping Still - Part I et The Song, la philosophe de la danse Anne Teresa de Keersmaeker se confronte à la réduction la plus extrême possible de la vie dans le dernier volet de la trilogie, 3Abschied : la mort. Le choix de la musique frappe à nouveau Der... 

La "chanson" de De Keersemaeker est une philosophie pour les sens, qui vient directement du cœur #hf10

 Par Maarten Baanders (photo Herman Sorgeloos) Où en étions-nous ? Dans le spectacle précédent, Keeping Still, Anne Teresa de Keersmaeker nous a donné un espace vide comme image finale. Nous entrons maintenant dans la salle du Muziektheater pour la deuxième partie du triptyque, The Song, et une fois de plus, une scène explicitement nue s'étend devant nous. La lumière du hall est encore allumée... 

De Keersemaeker purifie les oreilles avec sa danse, mais comment maintenir une expérience aussi pure ? #hf10

 Par Maarten Baanders (photo Herman Sorgeloos) Calmement, nous nous tenons à la porte de la salle. Un peu comme si le festival de Hollande était une corvée. Personne ne se doute que dans quelques minutes, l'existence sera réduite à presque rien. Cela commence par l'obscurité. Le silence. Pendant des minutes. Doucement, des bruits de pas se font entendre. Les oreilles s'y accordent en détail. On entend un chant. Celui de Mahler... 

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