Que le marché du livre est en difficulté, est bien connu maintenant. Dans la bataille entre le papier et le lecteur électronique, les choses sont difficiles. Les éditeurs considèrent en effet la lecture numérique comme une forme de vol. As-tu le droit de découper, prêter, donner, revendre et brûler un livre papier acheté en plus de le lire, avec un ebook, tu n'as pas le droit de faire tout cela.
La semaine dernière, il a été annoncé que les éditeurs néerlandais surveilleront le comportement de lecture de leurs clients par le biais de filigranes numériques. Grâce à l'une des nombreuses lacunes des lois sur la protection de la vie privée, ils sont autorisés à conserver ces données (ce que tu lis, où tu lis, qui lit avec toi, qu'est-ce que tu achètes d'autre, est-ce que tu copies jamais ?) pendant deux ans.
Pire, ils peuvent aussi transmettre ces données à l'entreprise de sécurité privée BREINqui peut engager des poursuites en cas de violation constatée du permis de lecture.
Si le lien entre le BREIN et les libraires néerlandais est déjà sérieux, c'est encore pire lorsque vous êtes à la merci de la société de recherche privée Google. Cette société aime rester amie avec le monde entier, et c'est délicat quand une partie de ce monde est une dictature, ou ne fait pas affaire avec Google (ce dernier cas les dérange vraiment).
Singapour semble être un État qui entretient de mauvaises relations avec Google : tu ne peux pas acheter de livres par l'intermédiaire du site Web de Google. Google Play Bookstore. Et si tu arrives à Singapour avec un iPad ou un ereader rempli de livres achetés légalement, Google efface tous tes livres de ta tablette.
Ce type de comportement se perpétuera encore un certain temps, car les éditeurs et les géants de l'Internet préfèrent se concentrer sur la lutte contre les abus plutôt que sur la facilitation de l'utilisation. Préliminaire tu peux, par l'intermédiaire d'un mandataireLe site Web de l'Association canadienne pour l'avancement de la science et de la technologie (ACIS), qui répond amplement à tes besoins littéraires.
Jusqu'à ce que Brein, Google ou quelqu'un d'autre exige le droit de fouiller davantage ton ordinateur à la recherche de tes désirs culturels cachés.