Aller au contenu

en ligne

Règle de trois, Jan Martens/Grip. Photo : Phile Deprez.

Très différents ou pas du tout ? Jan Martens à propos de sa nouvelle émission Règle de trois

Rule of Three est une pièce pour trois danseurs : Steven Michel, Julien Josse et Courtney May Robertson. NAH joue la musique en direct, les éclairages sont de Jan Fedinger et les paroles sont de Lydia Davis. Rule of Three a été présenté le mois précédent à De Singel à Anvers, et sa première néerlandaise a lieu aujourd'hui au Stadsschouwburg à Amsterdam..... 

Le nouveau système de théâtre est presque terminé. Il ne reste plus que sept "dilemmes".

[Ce billet était déjà en ligne sous le titre "Sauvez-nous du Bureau de transition", mais il a été actualisé à quelques détails près] Pendant que tu te prépares à des vacances bien méritées, des personnes du secteur artistique travaillent à l'élaboration d'un nouveau modèle. Ce nouveau modèle est nécessaire parce que l'ancien modèle n'est plus adéquat. Cet ancien modèle, et nous parlons bien sûr de notre... 

Rito de Primavera, José Vidal & Cía, Festival de Marseille. Photo : Fabian Cambero.

Rito de Primavera : spectaculaire, mais aussi une montagne de kitsch, indigne du Holland Festival.

Rito de PrimaveraLa chorégraphie de groupe, présentée au Holland Festival en début de semaine, s'adresse à cinquante jeunes danseurs. Le chorégraphe José Vidal s'est librement inspiré de Sacre du printempsVidal a minimisé l'aspect rituel du sacrifice, essentiel aux nombreuses versions réalisées au cours du 20e siècle. Des fragments de la musique de Stravinsky ont été transformés en 4-quarts beetz par le DJ Jim Hast, tandis que Vidal a minimisé l'aspect rituel du sacrifice, essentiel aux nombreuses versions réalisées tout au long du 20ème siècle (outre la version primitive de Nijinsky, Massine, Béjart et Bausch, entre autres).

Ce qui reste, c'est l'expérience visuelle écrasante d'une masse gigantesque de danseurs surgissant de l'obscurité. La coordination du groupe, tantôt dansant sauvagement les uns à travers les autres, tantôt faisant le tour de la scène en un long défilé, est impressionnante. Elle produit une esthétique fascinante et révélatrice, mais la danse de groupe n'interpelle en rien le public. On pourrait l'appeler un amas de kitsch, ou de l'opium pour le peuple. Quoi qu'il en soit, c'est une forme de spectacle que je considère indigne du Holland Festival.

Voyage scolaire

La représentation commence comme une sortie scolaire. Près de la billetterie, les spectateurs sont préparés en groupe à ce qui va suivre. Ils sont gentiment priés d'enlever leurs chaussures en entrant dans le théâtre, puis de marcher pieds nus, main dans la main avec les autres spectateurs, dans l'obscurité. Régulièrement, quelqu'un réclame bruyamment le silence, car la représentation a déjà commencé. La nervosité avec laquelle le public, qui est censé se mettre en rang après les instructions, est emmené vers la salle de spectacle située deux bâtiments plus loin, a également quelque chose de désagréable.

L'initiation des visiteurs se poursuit dans la salle de purification, lorsqu'ils traversent l'obscurité totale main dans la main avec le sable frais à leurs pieds. C'est l'un des rares moments ambigus de l'exposition. Rito de Primavera. Où cela nous mène-t-il ? Dans quel conte de fées sommes-nous entraînés ? De quel bateau de touristes sommes-nous tombés pour assister à nouveau aux rituels de quel peuple ?

A poil ! ?

Au début, l'expérience totale que recherchent tant de parcs à thème contemporains prend vraiment forme. Pendant une demi-heure, je fixe une scène dans l'obscurité. Je vois et je sens qu'il y a beaucoup de gens, je pense nus car il y a parfois un astucieux éclair de lumière douce, mais l'obscurité dominante m'empêche d'y prendre pied. Un chant éthéré composé par Andrés Abarzúa - un seul accord sonne en gargouillant de plusieurs gorges - accompagne l'entrée de tous les autres spectateurs pendant une demi-heure.

Les gradins entourent la surface de jeu. Il n'y a que les lumières rouges et blanches des vélos des guides des nombreux groupes de spectateurs qui te donnent un peu d'orientation dans l'espace. Cela a quelque chose de Tintin à Takatukaland. Un public qui paie pour assister à un rituel miraculeux et inédit de nymphose printanière.

Rito de Primavera, José Vidal & Cía. Photo : Fabian Cambero
Rito de Primavera, José Vidal & Cía. Photo : Fabian Cambero

Logique

L'artificialité du décor donne une certaine tension. Dans l'obscurité, en tant que spectateur, tu peux imaginer toutes sortes de choses sur ce qui va suivre. Mais à un moment donné, les lumières du vélo s'éteignent, signe que tous les spectateurs sont assis, et les danseurs enfilent tous des pantalons. La lumière augmente et le premier beetz cum stravinsky supplante le chant. Lorsque, après l'introitus incertain, le spectacle proprement dit commence, sa logique ne devient que trop claire. Une chorégraphie de groupe parfaitement organisée prend le relais.

Dans ce qui suit, rien n'est laissé au hasard. Et ce n'est pas du luxe avec autant de danseurs dans la pénombre, d'autant plus que la moitié d'entre eux sont également novices, car issus du département de danse théâtrale moderne de l'université des sciences appliquées d'Amsterdam. Le groupe fait des mouvements pulsés, dialogue avec un voisin, court en groupe, recommence à chanter, prend des postures et, à l'occasion, soulève une seule personne en l'air.

Conscient de l'impact

Mais tout comme l'obscurité, le groupe s'habitue. Ce sont tous de très jeunes gens, assez détendus, qui dansent ensemble. L'attitude désinhibée avec laquelle les chorégraphies de groupe compliquées sont exécutées est touchante. Une sorte d'abandon ou de foi naïve s'en dégage.

Mais peu à peu, les effets, de la chorégraphie de groupe, de la lumière qui crée les perspectives photographiques, du chant répétitif et du beetz deviennent ennuyeux. La répétition des mouvements est chargée d'effets, de rhétorique, d'affirmation de soi. Nulle part un moment de débâcle, de défaillance. Personne qui se pose une question, n'arrive à suivre, a tort

Boris Charmatz

Danse de Nuit au Bijlmer : "Bien sûr que nous voulons influencer l'espace public #HF17

Boris Charmatz a été l'invité de nombreuses éditions du Holland Festival avec des spectacles de danse impressionnants, provocateurs, socialement engagés, finement composés et conceptuellement forts : Aatt enen tionon et Con forts fleuve (tous deux en 2001) ; 50 ans de danse (2010), Enfant (2011) et Manger (2015). Sa dernière chorégraphie, danse de nuit, a été créée à Genève en septembre dernier. Lors du Holland Festival... 

Pourquoi nous perdons de plus en plus de musique grâce au "numérique". #HF17

Pour la nouvelle musique, la performance primitive est souvent aussi immédiatement la dernière fois qu'un morceau est joué. Les partitions attendent les archives ou le tiroir poussiéreux ; les enregistrements sont introuvables. David Dramm est à la recherche de ces joyaux de notes guindées. Il les présente dans l'Orphelinat du Holland Festival : trois soirées de compositions oubliées issues de la riche... 

Comment faire lire 10 millions de jeunes. L'histoire derrière Hooked.

Quelque chose est en train de changer considérablement dans le monde de la littérature. Les bibliothèques ferment ou se transforment en espaces flexibles pour les pauvres indépendants. Le tirage vendu d'un roman à succès moyen reste à quatre chiffres. Les jeunes ne regardent plus la télévision et n'écoutent plus la radio, mais réalisent eux-mêmes des films bien regardés et généreusement payés sur YouTube. Ou ils s'assoient... 

Joop Oonk transforme son quartier en scène

Joop Oonk (27 ans) crée des spectacles de danse avec la Misiconi Dance Company, mais pas du genre standard. Elle appelle cela de la danse d'inclusion. Danser avec des fauteuils roulants, par exemple, puis le faire dans des espaces publics. Il est temps de discuter avec cette chorégraphe extraordinaire. Heureusement, il ne faut pas être un barbare de l'art pour ne pas connaître le mot danse d'inclusion. Joop Oonk chorégraphe, directeur artistique... 

Jan Martens à Utrecht : bravade, honnêteté involontaire et désir non dissimulé.

Alors que la dernière œuvre de Jan Martens, The Common People (2016), était au Stadschouwburg d'Amsterdam le week-end dernier, le Theater Kikker d'Utrecht présente cette semaine deux succès plus anciens : Sweat Baby Sweat (2011) et The dog days are over (2014). Sweat et Dogdays sont des blockbusters et ont déjà fait le tour du monde. Au Kikker, on peut désormais les voir dans le cadre d'une... 

Le festival Moving Futures cherche un nouveau public pour la danse moderne

'Beaucoup de gens trouvent la danse contemporaine difficile. Surtout les spectacles de jeunes créateurs qui expérimentent et cherchent de nouvelles voies. Au festival Moving Futures, tout le monde peut découvrir comment la danse peut vous toucher. Nous ne le faisons pas seulement en montrant de bonnes performances de jeunes créateurs. Nous proposons également des activités autour de la danse, des programmes contextuels. Ce faisant, nous donnons au public des outils pour établir une connexion avec... 

Gerard de Kleijn rend le musée de Gouda plus accessible

Gerard de Kleijn quitte ses fonctions le 1er février après six années passées à la direction du musée de Gouda. Le directeur flamboyant, éloquent et érudit laisse à son successeur Marc de Beyer un musée financièrement et artistiquement sain. De Kleijn a rendu le musée plus accessible aux habitants de Gouda et aux amateurs d'art extérieurs à la ville historique. En 2016, le musée a attiré environ 40 000... 

YouTube est en pleine expansion !

Il est plus facile que jamais de produire et de distribuer tes propres vidéos. Chaque minute, plus de 300 heures de vidéos sont téléchargées sur YouTube. Cette quantité gigantesque est-elle encore gérable ? Non. La plateforme vidéo est devenue trop grande pour continuer à exister sans heurts. Par Nuno Blijboom Il n'y a pas de meilleure source pour les vidéos de chats, les vloggers intimidateurs et les jeunes joueurs. 

Communiqué de presse : Culture Press fait partie de The Cooperative / Reporters Online

Le 20 décembre, l'assemblée générale des membres de Coöperatief Cultureel Persbureau a décidé à l'unanimité d'accepter une offre de coopération de The Co-operative/House of Journalism et Reporters Online. Il s'agit d'une étape importante dans le développement du journalisme culturel indépendant. Culture Press, comme l'agence de presse culturelle coopérative est connue sur Internet et dans les médias sociaux, connaît de ce fait une croissance significative. Les... 

(In)entendu en décembre : si près du but que les marteaux frappent ton front

Chaque mois, dans la série (Un)heard, je vous présente des sons extraordinaires qui ne passent pas inaperçus et ne sont pas chantés. Dans cette édition de décembre : Brume, Cinema Perdu, Emanuele de Raymondi, Mark Fell, Zeno van den Broek et James O'Callaghan. Comme un étau autour du cou Brume - Mother Blast (LP, Grautag) Le label Grautag de Nicolas Moulin garantit des paysages sonores dystopiques. Ces paysages que le label présente... 

Avec Broekmans & van Poppel, Amsterdam perd à nouveau son icône.

Jusqu'au 31 décembre, les amateurs de musique classique peuvent parcourir la quantité sans précédent de partitions, de CD et de livres de musique chez Broekmans & van Poppel. Le magasin emblématique, situé majestueusement à côté de la Brasserie Keyzer et du Concertgebouw sur la Van Baerlestraat à Amsterdam, fermera ses portes après 102 ans d'existence. L'entreprise familiale poursuivra ses activités à Badhoevedorp, où l'entrepôt central est déjà... 

Ivo Pogorelich choque Eindhoven et s'exprime sur Idagio

'Il m'a fallu 18 ans pour réaliser un nouvel enregistrement', déclare le pianiste croate Ivo Pogorelich (1958) avec un sourire modeste. 'Autant de temps qu'il faut à un bébé pour atteindre l'âge adulte.' Nous sommes le mercredi 2 novembre. Un moment spécial, car ce jour-là, le nouvel enregistrement sans CD de Pogorelich des sonates pour piano n° 22 et n° 24 de Beethoven sera mis en vente... 

L'aversion administrative pour l'idée de "musique du monde" est internationale.

Du 19 au 23 octobre, plus de deux mille professionnels de la musique se sont réunis à Saint-Jacques-de-Compostelle pour la 22e exposition mondiale de la musique (WOMEX). J'y étais et j'en suis revenu avec des sentiments mitigés. Ma première expérience en matière de salon de la musique a été le WOMEX de Rotterdam. En 2001, la ville de la Meuse était la capitale culturelle de l'Europe et disposait donc de ressources supplémentaires. L'organisateur berlinois du... 

contenu distribué the desk magazine media cafe

'Contenu distribué' : "Tout le monde fait de son mieux pour t'atteindre".

Lors du Magazine Media Café au centre de débat d'Amsterdam De Balie, des journalistes, des éditeurs et des pigistes ont discuté du phénomène du contenu distribué. Qu'est-ce que c'est et que peux-tu en faire ? Le contenu distribué : un nouveau phénomène en ligne Le contenu distribué est en fait une publication inversée. Tu proposes du contenu (histoires, photos, vidéos) là où se trouve le lecteur, au lieu que le lecteur... 

Le chorégraphe Jan Martens à propos du printemps : "Je retiens mon souffle à chaque fois, comment ça se passe".

Le nouveau spectacle du chorégraphe Jan Martens, The Common People, est présenté à Utrecht ce week-end pendant le printemps. Des dizaines d'artistes bénévoles ont un rendez-vous arrangé sur la scène de l'auditorium principal du Stadsschouwburg. Le public peut entrer et sortir entre les représentations, boire une bière pendant la durée d'un ou plusieurs duos ou se promener dans les coulisses et... 

Transatlantic par le Ballet national néerlandais au Holland Festival

La pièce Transatlantic du Ballet national présente des œuvres de quatre hommes blancs. Pourquoi ?

Au Transatlantique Le Ballet national néerlandais danse des œuvres de quatre chorégraphes pendant le Festival de Hollande. Ce sont des hommes. Ils sont blancs. Ils font du ballet classique. Pourquoi ce choix ?

Adhésion privée (mois)
5 / Maand
Pour les personnes physiques et les travailleurs indépendants.
Pas de bannières gênantes
Une lettre d'information spéciale
Propre compte mastodonte
Accès à nos archives
Petite adhésion (mois)
18 / Maand
Pour les institutions culturelles dont le chiffre d'affaires/subvention est inférieur à 250 000 € par an.
Pas de bannières gênantes
Un bulletin d'information premium
Tous nos podcasts
Ton propre compte Mastodon
Accès aux archives
Publie toi-même des communiqués de presse
Une attention particulière dans la couverture médiatique
Adhésion importante (mois)
36 / Maand
Pour les institutions culturelles dont le chiffre d'affaires/subvention est supérieur à 250 000 € par an.
Pas de bannières gênantes
Une lettre d'information spéciale
Ton propre compte Mastodon
Accès aux archives
Partager les communiqués de presse avec notre public
Une attention particulière dans la couverture médiatique
Bulletin d'information Premium (substack)
5 abonnements d'essai
Tous nos podcasts

Les paiements sont effectués via iDeal, Paypal, carte de crédit, Bancontact ou prélèvement automatique. Si tu préfères payer manuellement, sur la base d'une facture établie à l'avance, nous facturons des frais administratifs de 10€

*Uniquement pour l'adhésion annuelle ou après 12 paiements mensuels

fr_FRFrançais