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Festival de Hollande

Le Holland Festival est le principal festival des Pays-Bas, il présente le meilleur de ce qui se fait au niveau international et national sur les plus grandes scènes.

Bien que daté, le Nelken de Pina Bausch impressionne toujours #HF16

Depuis la neuvième rangée, on a l'impression d'être soi-même plongé jusqu'aux genoux dans des œillets. Les têtes des spectateurs devant moi se fondent silencieusement dans une forêt de tiges couronnées de rose, à travers lesquelles les danseurs avancent et reculent prudemment comme des poulets sur pattes.

La trouvaille est géniale : Nelken de Pina Bausch dépeint le paradis comme un endroit où il faut faire attention, sinon les choses iront mal. Les œillets obligent les danseurs à être prudents. En tant que spectateur, tu les suis, sans que toutes les pensées sous-jacentes ne te parviennent immédiatement.

Les jardins parlent ©-Tania-El-Khoury-1-

Creuser dans la terre reste à la surface dans Gardens Speak #HF16

Je suis là. À côté de la directrice du Holland Festival, Ruth Mackenzie, sur une tombe, dans le cadre de l'installation. Les jardins parlent sur la scène de la grande salle du Théâtre Bellevue à Amsterdam. Il n'y a rien à voir, peu à entendre. Les lumières toniques suggèrent un soleil levant après quelques minutes. Je me lève en même temps que les dix autres visiteurs. C'est dommage, car j'étais en fait très bien allongé.

Le livret du programme semblait prometteur :

La chorale et l'orchestre sont les véritables stars de Pique Dame #HF16

Les plus grands applaudissements à la fin de l'opéra de Tchaïkovski. Pique Dame est allé au chœur de l'Opéra national et à l'Orchestre royal du Concertgebouw le mercredi 15 juin. Et à juste titre : les choristes et les musiciens de l'orchestre ont fait sonner la partition très variée de façon impeccable, sans se désynchroniser une seule fois. Dynamique, rythme, phrasé, empathie, tout était solide. Une performance d'envergure rarement vue dans le Stopera. Les solistes vocaux ont fait un peu pâle figure en comparaison.

Olga Neuwirth : Weltkatzenmusik ou préservation acoustique ? #HF16

Le politicien autrichien Jörg Haider a qualifié son travail de Weltkatzenmusik. Lorsque son parti d'extrême droite, le Freiheitliche Partei Österreichs, est entré au gouvernement en 2000, cela a donné lieu à des manifestations de masse. Lors d'un de ces rassemblements, Olga Neuwirth (Graz, 1968), sous le titre "Ich lass mich nicht wegjodeln", dénonce son programme anti-intellectuel et anti-culturel. Le reste appartient à l'histoire : Haider s'est mis en pièces en 2008, Neuwirth... 

Melancholia-Bryony-Dwyer-junges-theatre-basel-©-Sandra-Then

Tous les 18 moroses : la mélancolie est le concert des vieux aigris #HF16

Nous allons tous mourir ! Nous en avons déjà la certitude. Et depuis l'aube de l'humanité, chaque nouvelle génération sait invariablement que cela va lui arriver maintenant. Après tout : leurs successeurs n'ont jamais prospéré nulle part comme les jeunes d'aujourd'hui. Belle prémisse pour un concert, a pensé le metteur en scène allemand Sebastian Nübling[hints]Nuling était l'invité du Holland Festival l'année dernière avec une adaptation de la pièce de théâtre Nibelungen de Hebbel, lisez le... examen et un entretien.[/hints], bonne idée de programme, pensait le Festival de Hollande. Je me demande sérieusement pourquoi.

Le film ne parvient pas à élever Die Schöpfung à un niveau supérieur au Holland Festival #HF16

Plein d'inspiration religieuse, Joseph Haydn (1732-1809) a écrit l'oratorio. Die SchöpfungHaydn, sa célèbre ode musicale à l'histoire biblique de la création. L'artiste berlinois Julian Rosefeldt (né en 1965) réfléchit au chef-d'œuvre de Haydn avec un film esthétique qui montre comment les humains plient le monde à leur volonté. Pendant la Festival de Hollande Ce film a été projeté lors d'une représentation en direct de la musique par le Collegium Vocale Gent et l'orchestre baroque B'Rock dirigé par le chef d'orchestre René Jacobs. Le film a été diffusé à l'occasion d'un concert. Die Schöpfung un supplément de prix par ce film, qui consiste en grande partie en des gens en costume blanc qui se promènent dans des paysages sablonneux ?

Nous sommes la forêt. Christiane Jatahy obtient un impact maximal au #HF16

Il y a des pays dans le monde, où les frontières entre les disciplines artistiques ne sont pas aussi nettement tracées qu'ici. Le Holland Festival, sous la nouvelle direction de Ruth MacKenzie, est en train de nous rattraper. Elle amène ici des événements où les frontières entre les arts visuels, la performance, la vidéo, le cinéma et les arts du spectacle ne peuvent plus être tracées. Des événements qui génèrent du sens d'une manière tout à fait nouvelle pour nous, tels que La rencontre, la semaine dernièreet Les jardins parlent, plus tard dans la semaine.

L'Européen est un orphelin - Milo Rau sur l'âge des ténèbres #HF16

Le dramaturge suisse Milo Rau a créé une trilogie théâtrale sur la disparition de l'idéal européen. La deuxième partie L'âge des ténèbres est actuellement à l'affiche du Holland Festival. Rau a combiné les histoires de vie personnelles et douloureuses de ses acteurs avec des thèmes tirés des œuvres de Tchekhov, de Shakespeare et des tragédies grecques. À la sauce freudienne : "D'innombrables personnes qui sont... L'âge des ténèbres ont vu me demander : "Milo, ton père a un problème ?".

Ça Ira : théâtre politique aux allures de House of Cards #HF16

Plus de quatre heures Ça ira (1) Fin de LouisLe spectacle du metteur en scène français Joël Pommerat, à voir ce week-end au Holland Festival. Il a reconstitué les événements qui se sont déroulés en France entre 1789 et 1794plus connue sous le nom de Révolution française. Ce qui commence comme une leçon d'histoire animée, parfois difficile à suivre, aboutit à une impressionnante 'Le mystère', l'équilibre entre reconstitution et la télévision en direct.

'Théâtre du monde' (2) : une île qui reste lointaine. #hf16

Maarten Baanders a vu un opéra qui est resté une île. Athanasius Kircher (1602 - 1680) était un omnivore. Aucun phénomène de l'univers ne pouvait échapper à son envie d'enquêter. Il était un savant universel, mais aussi un fantaisiste. C'est pourquoi il ne comptait pas dans la science. Mais pour un opéra grotesque, tu peux difficilement imaginer un protagoniste plus attrayant. Louis... 

Theatre of The World (1) : Design by Quay Brothers a le goût de plus #hf16

L'histoire et la programmation du Carré en font un drôle de canard dans le gâteau du Holland Festival. Un mémorial de la boxe, le Toneelgroep Amsterdam et Ali B sont programmés pour l'année prochaine. La sciure de bois pour les chevaux de dressage ne semble jamais très loin. Ce n'est pas l'endroit le plus évident pour un opéra postmoderne, ou plutôt un grotesque en neuf scènes. Mais maintenant, c'est ici : Le Théâtre du Monde. Un événement si important que nous vous proposons deux critiques et... une interview à elle.

Helen Westerik parle de la conception de cet opéra.

Le porno intimiste tantalisant de "Privacy" soulève des questions pertinentes #HF16

Vin Dierickx ( Wunderbaum) et Ward Weemhoff (The Hot Shop) sont un couple d'artistes et nous le saurons. Engageant et avec humour, ils nous emmènent dans leur vie privée ou celle que nous. pense c'est leur vie privée. Savoir Après tout, nous ne le faisons pas.

La rencontre de McBurney oriente le visiteur #HF16 vers un mode de vie différent.

La rencontreSimon McBurney, un spectacle solo à grande échelle réalisé par le polyvalent britannique Simon McBurney, a été présenté en première néerlandaise au Holland Festival jeudi. La rencontre combine la puissance dramatique d'une superproduction hollywoodienne avec la simplicité polie du théâtre du 20e siècle, dépouillé, édité - appelons-le Brechtien -.

Secrets de Karbala : les croisades en lumière orientale et marionnettes de verre #hf16

Comment peut-on réécrire une histoire intensément compliquée d'un point de vue différent ? En utilisant des marionnettes de verre grotesques et non des acteurs. Cette invention révolutionnaire a été présentée au Holland Festival le 8 juin, et peut encore y être expérimentée le 9 juin. Dans ce film, l'artiste égyptien Wael Shawky nous ramène à des siècles révolus et nous montre... 

La forêt qui marche est une performance que tu veux absolument regarder deux fois (HF16)

La Brésilienne Christiane Jatahy faisait déjà partie de la pièce l'année dernière Et s'ils allaient à Moscou ? au Festival de Hollande. Elle est venue, a vu et a conquis. Cette année, elle vient avec le dernier volet de la trilogie d'adaptations scéniques, The Walking Forest. Le titre fait référence aux trois sorcières de Macbeth de William Shakespeare, qui prédisent son ascension et sa chute. La pièce a été le point de départ d'une performance avec quatre écrans vidéo, un bar, une actrice, un poisson mort et, oh oui, un public.

La soirée d'ouverture de Poetry International présente des poèmes pleins d'entrain #PIFR

Peut-être que les premiers mots que l'homme a prononcés étaient des poèmes. Quoi qu'il en soit, l'homme aura d'abord chanté avant d'utiliser des mots. Du moins si l'on peut qualifier de chant le son primitif exprimé à l'époque pour indiquer que cette colombe est bien la tienne après tout. Il n'en reste pas moins que Poetry International, le festival qui a connu hier une merveilleuse soirée d'ouverture, est consacré à l'une des plus anciennes formes d'art au monde : la poésie. Mais quel est le degré de vivacité de cet art ?

Le Holland Festival devient nucléaire : Atomic de Mark Cousins

Tous ceux qui se souviennent de la chute du mur ont grandi avec la menace d'une attaque nucléaire. Et avec cela vient le conseil idiot du gouvernement de se mettre sous la table en cas d'explosion nucléaire, de préférence avec une passoire sur la tête. Et de garder beaucoup de conserves et d'eau à portée de main.

Les "Sketches/Notebook" de Meg Stuart nous libèrent de l'individualisme acharné (HF16)

Dès la première scène, 'Sketches/Notebook' de Meg Stuart et de son groupe Damaged Goods plonge le public dans une pléthore d'expériences. Se pencher en avant et faire des pirouettes rapides. Faire osciller une lampe et placer quelques collègues artistes dans un cercle de lumière. Faire des figures avec tes mains. Poser des pierres sur le sol et marcher attentivement autour d'elles. Choisis parmi des étagères de vêtements richement garnies pour faire de toi une création colorée et bizarre. Monter un mur autour de soi et regarder ce que l'autre en fait : imiter, bouger, briser, dissoudre dans l'espace. Joue avec des faisceaux de lumière et de la corde. Courir dans tous les sens. Sauter sur place. S'agiter sauvagement sur une batterie. Motifs musicaux persistants.

Sketches-Notebook-©-Iris-Janke-2-

 

De chorégraphe Meg Stuart a déjà présenté des œuvres au Holland Festival : "Alibi" (2002) et "Forgeries, Love and Other Matters" (2004). Cette année, 'Sketches/Notebook' surprend, étant plus ludique et plus léger que son travail précédent.

Harrison Birtwistle : du théâtre musical choquant au théâtre musical guttural

Dans sa jeunesse, Harrison Birtwistle (1934) était l'un des Angry Young Men de la musique anglaise, aujourd'hui élevé à la pairie et traversant la vie sous le nom de "Sir Harry". Il a suivi une formation de clarinettiste et de compositeur au Royal College of Music de Manchester, où le climat conservateur l'agace. Avec John Ogden,... 

Ceci est plus qu'un compte-rendu de l'ouverture du Holland Festival.

Le samedi 4 juin 2016, j'ai assisté à l'ouverture royale du Holland Festival et j'ai pu assister à . pas de commentaire Je n'ai pas pu écrire sur ce sujet, car j'étais assis au premier rang du Stadsschouwburg d'Amsterdam. Comme la scène était surélevée, je regardais contre un mur noir, au-dessus duquel on ne voyait que les acteurs de face. L'arrière et la moitié inférieure de la scène m'échappaient complètement.

Moi a écrit que surLe Festival de Hollande m'a généreusement offert la possibilité d'assister à nouveau à la représentation, à une meilleure place. En même temps, les organisateurs m'ont dit que les trois premiers rangs du Stadsschouwburg seraient compensés lors de cette représentation. Je suis donc allée à Amsterdam une fois de plus, le lundi 6 juin.

Avant la représentation, alors que je ne mangeais pas un hamburger noirci au restaurant du théâtre Stanislavski, j'ai appris par les personnes soignées de la petite table à côté de moi que les places de devant étaient proposées à un tarif fortement réduit, et que les personnes comme eux qui avaient déjà acheté des billets avaient le choix de se faire ainsi rembourser partiellement ou de s'inscrire sur la liste d'attente pour une place avec de meilleures lignes de vue. Je ne sais pas s'ils ont finalement réussi à obtenir l'une des places avec une meilleure visibilité. Le spectacle

Stop-Acting-Now-©-Wunderbaum

Wunderbaum sème un beau doute dans 'Stop Acting Now' de Mijke de Jong (HF16)

Wunderbaum. Parmi les amateurs de théâtre frais et jeune, ce collectif de créateurs a remué quelque chose au début de ce siècle. Ils sont nés et ont grandi sous la direction de Johan Simons, où ils ont formé l'équipe de jeunes de sa légendaire troupe de théâtre Hollandia. Et parce qu'à l'époque, chaque jeune créateur devait vraiment faire quelque chose avec le monde, JongHollandia, puis Wunderbaum, ont voulu faire de même. Mais comme ils vivaient à l'ère post-idéologique et voyaient tous les jours comment les idéaux de leurs professeurs, parents et mentors n'aboutissaient à rien, c'est surtout devenu un club de sceptiques. Et ils étaient très doués pour cela.

Ceci n'est pas une critique de l'ouverture du Holland Festival (HF16).

Je kunt dus te dicht bij een kunstwerk komen. Ik weet niet eens of het echt voor schilderijen geldt, dat er giftige dampen uit op kunnen stijgen, zoals sommigen beweren, maar het geldt zeker voor theaterkunst. Tijdens de opening van het Holland Festival 2016 zat ik op de eerste rij van de Amsterdamse Stadsschouwburg. Normaal al niet de beste plek voor wie een beetje overzicht wil houden over wat er op het toneel gebeurt. Voor de gelegenheid van ‘Die Stunde da wir nichts voneinander wussten’ was het toneel ook nog eens een halve meter verhoogd, waardoor ik voor ongeveer vier-vijfde van de tijd naar over een lichtrail stuiterende acteurshoofden heb zitten kijken.

Louis Andriessen : "Je n'ai jamais trouvé un nouveau son".

Pour Théâtre du mondeDans son cinquième opéra, Louis Andriessen (1939) s'est inspiré de l'érudit jésuite Athanasius Kircher (1601-1680). Il était le dernier homme de la Renaissance, quelqu'un qui pouvait tout faire et qui savait tout. Kircher a écrit des livres remplis de sujets les plus divers, de la signification des hiéroglyphes à la vulcanologie en passant par les instruments de musique. Il a même conçu un piano pour chat, basé sur l'idée que chaque chat crie à une hauteur différente lorsque tu lui tapes sur la queue. Après sa mort, Kircher est tombé dans le discrédit en étant considéré comme un charlatan.

Cependant, inutilisable pour la science, il forme Fresses géfundenes pour un compositeur comme Andriessen, qui aime explorer les frontières entre la réalité et la fiction. Son opéra Écrire à Vermeer (1999) est basé sur des lettres fictives adressées au peintre de Delft ; Rosa, un drame équestre (1994) raconte le meurtre d'un compositeur, qui aurait fait partie d'un complot contre la musique.

Meg Stuart au Holland Festival : "Le théâtre sacré a disparu, mais les attentes demeurent."(HF16)

Le spectacle Croquis/carnet de notes (2013), dont la première néerlandaise a lieu le 6 juin au Holland Festival, est virtuose, radicale et extrêmement douce. La chorégraphe Meg Stuart aime les petites échelles, même lorsqu'elle occupe les plus grandes scènes avec des partenaires comme la Volksbühne (Berlin), le Théâtre de la Ville (Paris) ou le Münchner Kammerspiele. Les détails l'emportent sur les grandes lignes et jouent souvent un rôle de premier plan dans les pièces qui scrutent le comportement humain avec incrédulité.

Croquis/Notebook se distingue

Joel Pommerat : 'L'histoire ne se répète pas. Au contraire, nous pouvons en tirer des leçons.' (HF16)

L'un des spectacles spéciaux du Holland Festival de cette année est "Ça Ira (1) : Fin de Louis" par la Compagnie Louis Brouillard. J'ai visité la représentation plus tôt au Luxembourg et j'ai parlé au metteur en scène et à l'auteur de ce marathon de plus de quatre heures sur la Révolution française. Il y a de quoi : 40 acteurs sur scène... 

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